Sa maison sous protection

Sa maison sous protection

Un système d’alarme permet de garantir la sécurité et la protection de son habitat contre les risques d’intrusion, prévenir les risques de cambriolage et émettre une alerte en cas de présence anormale. Et cela, même en l’absence des propriétaires.

Les systèmes d’alarme font partie des équipements de sécurité les plus populaires en Europe. Et pour cause, on estime que 95% des cambrioleurs prennent immédiatement la fuite en cas de déclenchement d’une alarme.

De quoi est composé un système d’alarme ?
A la base il y a la centrale d’alarme. Élément principal, elle reçoit et traite les informations envoyées par les accessoires du système, prend la décision nécessaire et déclenche une alarme ou envoie un signal d’alerte si besoin.

La sirène, l’élément dissuasif du système d’alarme. Si ce dernier la déclenche, son simple bruit suffit en général à faire fuir les intrus et alertera en tout cas l’entourage qu’une infraction a lieu.

Le clavier ou la télécommande permet de programmer, activer et désactiver le système. Ils sont de plus en plus remplacés par les smartphones ou les tablettes.

Les détecteurs. Reliés entre eux et à la centrale d’alarme, ils permettent de repérer un danger. De nombreux types existent dont notamment :

  • le détecteur d’ouverture ou d’intrusion (généralement placé près des fenêtres ou des portes, il détecte leur ouverture),
  • le détecteur de mouvement (placé à l’intérieur ou à l’extérieur il prévient les infractions),
  • le détecteur d’inondation (normalement installé dans les salles d’eau),
  • les détecteurs d’incendie, de fumée ou de monoxyde de carbone (pour prévenir les incendies),
  • le détecteur de bris de glace (qui envoie un signal d’alerte en cas de vitre brisée).

Cette diversité permet de personnaliser son système d’alarme selon ce que l’on désire protéger (maison, appartement, local commercial ou professionnel) et selon le degré de sécurité souhaité. Les différents types de système d’alarme
L’alarme traditionnelle fonctionne par des contacteurs permettant de détecter les ouvertures des portes et des fenêtres et des détecteurs de mouvements pour repérer les intrusions. En cas d’alerte, ils préviennent la centrale qui déclenche la sirène. Suivant l’abonnement et l’installation, elle lancera également l’enregistrement des images prises par les caméras de surveillance et avertira le propriétaire, voire alertera une société de télésurveillance qui enverra un agent sur place. Ce système fonctionne soit par le Wi-Fi (système le plus répandu) ou par fils. L’activation ou désactivation de cette alarme se fait soit par télécommande soit par un code. Les réglages sont réalisés par la centrale. Ce genre d’alarme nécessite généralement la souscription d’un abonnement. L’alarme filaire est d’ailleurs généralement proposée par les sociétés de télésurveillance.

L’alarme connectée fonctionne comme l’alarme traditionnelle mais la centrale est reliée à la box Internet de la maison. Les éléments se connectent sans fil et se paramètrent facilement depuis le site internet du fabricant. Tout se fait ensuite via smartphone ou tablette (modifications des paramètres, visionnage des vidéos, alertes,…).

La caméra de vidéosurveillance est la plus accessible en terme de prix et est facile à installer (il suffit de la relier à la box en Wi-Fi). Elle permet aux utilisateurs de voir en direct et à tout moment ce qui est filmé via son smartphone ou un ordinateur connecté. La caméra pourra être fixe ou motorisée. Dans ce dernier cas elle pourra être orientée à distance. Certaines, plus perfectionnées, ont un détecteur de mouvement qui déclenche l’enregistrement des images lorsqu’un individu est détecté. Sa seule présence à l’extérieur du domicile est déjà souvent un outil de dissuasion pour les éventuels cambrioleurs.
Installer un système de vidéosurveillance chez soi peut se faire sans aucune déclaration préalable. Il faut cependant veiller à ne filmer que l’intérieur de sa propriété (que les domiciles voisins et les voies publiques n’apparaissent pas), ne pas divulguer ces images en dehors des personnes autorisées et faire attention à ce qu’elles ne portent pas atteinte à la vie privée des personnes filmées, Enfin il conviendra d’informer de la présence des caméras et de leur finalité toute personne travaillant de manière régulière à son domicile (baby-sitter, femme de ménage, personnel médical,…)

Avec télésurveillance ou sans abonnement ?
En cas de souscription d’un abonnement auprès d’un service de télésurveillance, leur société s’occupera de vous trouver et de vous installer un système d’alarme adéquat pour votre maison et d’en assurer la maintenance. Toutes tentatives d’intrusion seront automatiquement et immédiatement transmises à une centrale de surveillance à distance où, parfois grâce à la vidéosurveillance, sera vérifiée la réalité de l’intrusion. Dans tel cas, vous en serez informé et ils feront intervenir un agent de sécurité ou la police. Avec un contrat plus complet vous avez également le gardiennage pour la sécurité de l’habitation dans les heures qui suivent.

Le prix de l’abonnement de télésurveillance devra par contre être ajouté au coût du matériel. Basé généralement sur un abonnement payable au mois, cette solution vous permettra cependant de ne pas avoir le coût direct du système d’alarme, de bénéficier d’un matériel fiable et d’être en liaison avec une société dédiée à la sécurité et à la protection des domiciles.

Les options
De nombreuses options peuvent être ajoutées aux systèmes d’alarme, à l’acquisition ou par la suite. Comme elles sont parfois intégrées de base dans certains modèles, il convient de passer en revue à l’achat les services inclus et ceux qui requièrent un abonnement complémentaire. En effet, selon les situations certaines d’entre-elles sont non-négligeables.

  • Protection partielle ou option de zonage. Cette fonction permet d’établir des périmètres et des niveaux de sécurité différents, voire de n’activer qu’une seule partie des éléments (comme le rez lorsque vous dormez à l’étage ou les détecteurs du jardin lorsque vous êtes à l’intérieur). Pour avoir cette option, il faut d’abord vérifier que l’on a la possibilité de créer différentes zones dans sa maison.
  • Adapté à la présence des animaux domestiques. Si vous en avez, cette option est presque obligatoire pour éviter toute fausse alerte.
  • Auto-protégé (alerte en cas de défaillance), autonome grâce à une source d’énergie secondaire (comme des piles par exemple) qui permettra de fonctionner même en cas de coupure de courant, avec une deuxième source de transmission (lorsque la connexion est interrompue afin qu’elle passe soit par le réseau fixe ou par le réseau mobile).
  • Pour les caméras, certains modèles sont capables de détecter si leur objectif a été obstrué ou détourné.
  • L’éclairage infrarouge est une option à privilégier pour les caméras car c’est la seule solution pour voir quelqu’un qui se déplace dans le noir.
  • Double fréquence radio sécurisée avec retour d’information pour recevoir une confirmation de la mise en route sur clavier et télécommande.
  • Compatibilité avec les volets roulants et les volets battants motorisés. L’alarme interagit avec eux pour simuler une présence (en faisant bouger les volets à des heures définies en votre absence), pour dissuader les intrus (en fermant les volets si le détecteur de mouvement extérieur détecte une présence dans le jardin), pour faciliter une éventuelle évacuation (en ouvrant les volets en cas de fumée), pour fermer la maison en partant sans rien oublier (en fermant tous les volets depuis le clavier ou la télécommande).
  • Facilitation du quotidien. L’alarme se désactive automatiquement quand vous rentrez et vous rappelle de l’activer quand vous partez.

 

Avant de choisir tel ou tel système d’alarme, il faut prendre en compte certains critères qui dirigeront votre choix puisque tous n’offrent pas les mêmes services.
En premier lieu, il devra correspondre à la configuration de votre logement qui définira le nombre de détecteurs de mouvement et de caméras. On calculera également un contacteur par fenêtre et par porte. En cas de villa individuelle, il sera préférable d’avoir une alarme extérieure avec flash ce qui peut aider les agents de sécurité à se repérer et pourquoi pas des détecteurs pour votre jardin.
La valeur de vos biens et vos besoins dicteront également votre choix.
Si votre maison est déjà connectée, vous vous tournerez automatiquement vers un système incluant la domotique. Les systèmes les plus performants vous permettent, en plus des options déjà citées, de commander les éclairages et votre portail depuis votre smartphone.

Les systèmes d’alarme sont proposés dans les grands magasins pour l’habitat dans lesquels vous recevrez les conseils des vendeurs pour l’achat et l’installation. En vous tournant vers les marques, fabricants ou revendeurs directs, vous bénéficiez de leur expertise et, selon votre demande, de leur déplacement à votre domicile.

Le coût quant à lui diffère beaucoup selon le système et le niveau de sécurité choisi. Dans ce large choix de produits, vous pouvez trouver des modèles peu chers sans option et avec un nombre de détecteurs limité ou au contraire, pour dix fois le prix des modèles de base, des systèmes haut de gamme avec options incluses et un bon nombre de détecteurs.

L’installation
Selon le modèle finalement retenu dans le large choix proposé, l’installation sera plus ou moins aisée.
Pour les alarmes sans fil et les alarmes connectées, vous pourrez installer le système vous-même. Les kits sont généralement bien conçus et les différents éléments le composant peuvent être placés dans les différentes pièces de la maison sans connaissance particulière grâce à la notice ou par contact avec le service client.
Les alarmes avec fils sont dans l’idéal à prévoir lors de la construction de la maison. Sinon, il faudra faire appel à un professionnel ou un installateur d’alarme pour tirer les câbles dans les différentes pièces de la maison afin de relier les détecteurs et autres accessoires du kit à la centrale. Le budget installation doit donc être pris en considération, sans hésiter au préalable à contacter plusieurs spécialistes pour choisir la meilleure offre.
Si vous avez choisi un abonnement auprès d’une société de télésurveillance, elle prendra en charge l’installation de l’alarme. Ce service étant inclus dans l’abonnement.

Delphine Bec

Sources :
www.somfy.fr
www.quechoisir.org/guide-d-achat-alarme-videosurveillance-camera-de-surveillance

Au bureau pour la rentrée

Au bureau pour la rentrée

Même sans en avoir besoin pour travailler à domicile, une pièce ou même un petit espace de la maison dédié à un bureau est généralement nécessaire.

Afin de choisir le meilleur emplacement et l’aménagement idéal, il est important de réfléchir en premier lieu à ce que l’on en attend :

  • Selon les besoins de chacun, on définit si le bureau servira à traiter l’administratif de la maison, pour les devoirs des enfants, pour naviguer sur internet ou pour un aspect plus professionnel. Selon ses futures fonctions, on prévoit les prises nécessaires (électriques, téléphoniques) et le mobilier adéquat (meuble pour ordinateur, armoire de rangement pour les papiers et documents) en quantité nécessaire.
  • Selon le nombre de personnes qui l’utiliseront, en même temps ou en décalé, les meubles seront choisis en conséquence. Enfant ou adulte, la taille et le style du mobilier leur sera également adapté.

Reste la question du lieu. Lorsque aucune pièce n’y est dédiée, on se créera un coin bureau selon la place disponible et la configuration de la maison. On prendra également en compte ses besoins et souhaits, notamment en termes de tranquillité ou au contraire d’envie d’être dans un lieu de passage.

Vous avez l’impression de ne pas avoir LA place ? Et pourtant… plein d’endroits insoupçonnables peuvent faire l’affaire !

Sous l’escalier
Régulièrement, cette place est laissée à l’abandon et devient vite sujette au désordre. Pourtant, il s’agit d’une jolie surface offrant la possibilité d’y aménager un coin bureau. L’escalier étant à l’écart des autres pièces, cet endroit permet d’être isolé presque comme dans une pièce à part. Pour utiliser cet espace au mieux, la partie plus basse pourra accueillir des meubles de rangement bas tandis que de mini-étagères ou de petits cadres déco pourront être apposés au mur.

Dans l’entrée
Dans une grande entrée, un côté peut servir pour le bureau. Il serait préférable de choisir alors un meuble en hauteur qui prendrait peu de place au sol avec idéalement un siège qui pourrait se ranger parfaitement sous le bureau. Ainsi l’entrée n’en serait pas encombrée.

Dans un angle
Souvent vides par manque d’inspiration ou de possibilité pour les meubler, l’un des angles d’une pièce peut être mis en avant en y installant un bureau. Il existe d’ailleurs de nombreux modèles prévus spécialement pour les angles. Pour casser le style strict qu’impose immédiatement un coin comme celui-ci, le mur pourra être meublé de petites étagères décalées les unes des autres.

Dans un placard
Et si l’on désencombrait l’un de ces grands placards coulissants pour y créer son bureau ? On pourra ensuite y ajouter une plaque aimantée contre le mur du fond, une petite étagère sur le côté,… à définir selon la place à disposition.
Les avantages de cet emplacement sont nombreux : votre bureau n’empiétera pas sur vos pièces à vivre, si vous avez plusieurs placards vous pourrez choisir la pièce que vous préférez pour l’installer (salon, chambre, couloir,…) et pour ceux qui n’aiment pas ranger, bonne nouvelle : une fois terminé, la porte fermée le cachera aux yeux de tous !

Dans une niche
Parfois vue comme une place perdue, avoir une niche dans sa maison peut être un avantage, notamment si elle est transformée en coin bureau. Le meuble pour travailler pourra être simplement créé par des tablettes aux dimensions de l’espace tandis que des rangements en hauteur seront placés pour tous les documents et autres affaires de bureau. Le petit plus ? Y mettre des voilages. Ainsi, lorsque vous le souhaiterez, cet espace studieux pourra entièrement disparaître de la pièce.

Dans un dressing
Entre deux colonnes de dressing : un bureau. Originale, l’idée a ses avantages : cette pièce sans passage permet d’y travailler calmement et, si elle dispose d’une fenêtre, ce sera l’une des seules solutions permettant d’avoir la lumière naturelle directe. Pour le rangement, on pourra utiliser l’une des armoires à proximité tandis que pour la décoration on veillera à ce qu’elle soit jolie et en harmonie avec le style de la pièce. Cependant, il faudra tout d’abord négocier avec la fashionista qui sommeille en vous ou partage votre intérieur avant de sacrifier une partie de cette précieuse pièce !

Sur un pan de mur
Si votre appartement est petit ou que vous ne souhaitez utiliser que très occasionnellement votre bureau, vous pouvez installer dans la pièce que vous souhaitez (chambre, salon, entrée,…) soit une mini tablette pliable au mur, un petit secrétaire accolé au mur ou une petite étagère suspendue avec une tablette plus grande pour le coin travail. Ainsi vous aurez un bureau mini mais avec tout le nécessaire : étagères et déco. Et si des espaces rangements sont disponibles à proximité, l’un d’eux pourra être utilisé pour y ranger ses documents administratifs. Dans une pièce de passage ou une pièce à vivre, on privilégiera un meuble fermé pour éviter les indiscrétions par rapport à ces papiers. En complément, un panneau aimanté au-dessus du plan de travail et un siège pliant. Pour réussir au mieux l’intégration, on veillera à ce que cet espace respecte les couleurs de la pièce.

Dans une grande pièce à vivre
A contrario de l’exemple précédent vous travaillez à la maison ou n’arrivez pas à déconnecter de vos dossiers une fois rentrés ? Alors organisez-vous un grand bureau avec beaucoup de rangements. Sans oublier tout de même un peu de déco. Ainsi, si votre pièce à vivre est grande, votre bureau pourra tout à fait y trouver sa place. Le pan de mur au-dessus ou à côté du meuble pourra être utilisé pour les rangements ; tableau aimanté, range-revue mural, pense-bête,…
Bureau professionnel ou non, lorsque l’on travaille régulièrement à la maison dans la pièce à vivre, mieux vaut réfléchir à un moyen de séparer son coin travail du reste de la pièce pour permettre une meilleure concentration. Pour cela des solutions simples existent comme un meuble de rangement assez haut ou une légère cloison (paravent, tissu, lames verticales orientables,…) qui couperont la vue sur la télé ou sur la table à manger.

1 pièce, 2 bureaux, 3 adaptations…
Vous avez une pièce dédiée uniquement au bureau, c’est parfait. Sauf que vous êtes deux à travailler régulièrement à la maison ! Mieux vaut donc organiser et meubler ce lieu en conséquence afin de pouvoir y travailler en paix :

  • placer les deux bureaux de manière perpendiculaire plutôt que face à face ou côte à côte pour éviter de se déranger ;
  • tout doubler : lampes, rangements, accessoires, que chacun ait ses propres affaires sans aller chercher dans celles de l’autre ;
  • installer une petite étagère sur le côté commun comme séparation.

 

La décoration et l’aménagement
Comme on l’a vu, chaque lieu et type d’utilisation aura sa propre décoration et son propre besoin en aménagement. Cependant, de manière générale, les bureaux ne sont désormais plus sombres mais bien décorés pour y donner envie d’y retourner et agencés de façon confortable pour s’y sentir bien. Le tout est d’allier décoration en fonctionnalité : la décoration sera en accord avec les alentours sans pour autant déconcentrer. Ainsi, plus l’utilisation du bureau sera « non-sérieuse » plus les meubles pourront être originaux, plus il sera professionnel plus le mobilier devra être fonctionnel. Dans tous les cas le confort sera privilégié : chaise à roulette avec assise pour les mains, meuble à tiroir, lampe alliant optimisation et confort. Esthétiquement, les étagères fermées offriront une apparence plus rangée.

La rentrée
Après avoir abandonné son bureau pour l’été, il est temps de le retrouver et de le remettre à jour. La rentrée, c’est aussi l’occasion de le ranger et de le (ré-)organiser.

On se prépare avec les bons accessoires afin que lors du tri des documents et des affaires on puisse directement les ranger au bon emplacement : un pot pour les stylos et crayons, une bannette ou un porte-lettre pour les documents à trier et à payer, des boîtes ou des range-dossiers pour les documents à garder et, pour toutes ces petites choses (trombones, post-it,…) qui finissent souvent par trainer sur le bureau, on prévoit de petites boîtes ou un organisateur à compartiments.

On optimise la place. Par exemple les cloisons du bureau peuvent aussi servir pour suspendre des rangements muraux.

Une fois rangé, on essaie de le garder ainsi… au moins jusqu’aux vacances d’automne ! L’une des clés pour cela est de traiter le courrier dès réception et de le classer ou le jeter. Ce sont en effet ces papiers qui créent le plus de désordre.

Mais quand on parle de rentrée, on pense surtout à la rentrée scolaire. Les enfants aussi ont droit à leur coin bureau. Pour les aider à se concentrer sur leurs devoirs, on choisit un modèle adapté à leur âge ; de style pupitre pour les plus petits et un bureau offrant une belle hauteur et de nombreux rangements ou tiroirs pour les ados. Des bureaux évolutifs vous permettront quant à eux de les garder plusieurs années. Tandis que pour allier déco et travail on misera sur un bureau retro ou au design original.  Quel que soit le choix, comme pour les bureaux adultes, ils devront être aussi fonctionnels que déco.

Delphine Bec

Sources :
http://www.cotemaison.fr
http://www.elle.fr/Deco
http://deco.journaldesfemmes.com

L’écoconstruction ou construction durable

L’écoconstruction ou construction durable

Le réchauffement climatique, la préservation de l’environnement,… chacun a désormais conscience des enjeux s’y rapportant. Le secteur de la construction évolue également dans ce sens.
Cependant, l’envie d’aller plus loin et de proposer des habitations différentes, à la fois économes et respectueuses de l’environnement, de leur création à leur démolition, a mis à jour l’écoconstruction.

Plus qu’une appellation, une philosophie
L’écoconstruction est la construction, restauration, rénovation ou réhabilitation d’un bâtiment en maîtrisant au mieux son impact sur l’environnement des travaux à l’utilisation. On parle aussi de construction durable.
Pour cela, seront utilisées autant que possible les énergies renouvelables et les ressources naturelles, saines, locales et peu transformées. La qualité de vie des occupants et une performance énergétique optimale sont ainsi recherchées.

Pour pouvoir parler de construction durable, le bâtiment sera pris dans son ensemble. Avant sa construction déjà et bien après encore avec son utilisation par ses habitants.
C’est pourquoi chaque acteur de la construction, dès la conception du projet, sera impliqué et qu’un coût global sera privilégié (incluant non seulement toute la partie construction mais également les charges de fonctionnement, de maintenance et de déconstruction).

Histoire
L’écoconstruction est née il y a plus de 40 ans d’une réflexion en vue de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de créer des intérieurs sains. D’une part à cause de la crise pétrolière et de l’autre de par l’apparition du syndrome du bâtiment malade *.
Des années d’expérimentation en testant divers matériaux traditionnels, parfois de manière très poussée, et des années d’oubli permettront d’arriver aux années 90 durant lesquelles certains organismes se mettent sur pied pour créer des « cahiers des charges » pour les personnes intéressées à construire ou rénover dans cette idée.

*ce syndrome apparaît dans les années 70 pour décrire les maladies ou symptômes médicalement inexpliqués mais associés à l’environnement (lieu de travail, domicile, lieux publics,…). Sont soupçonnés être en cause les revêtements des bâtiments neufs (peintures, colles, enduits, tapisseries,…), l’air intérieur étant plus pollué que celui de l’extérieur.

Ce que visent les constructions durables

Le confort et la santé des habitants
Nous passons en moyenne 60% de notre temps dans nos habitations et presque tout le reste dans des espaces clos (bureaux, magasins, administrations, lieux publics,…). La qualité sanitaire des bâtiments est donc primordiale en vue de préserver les habitants de toute source de contamination et en évitant l’émission de poussière de gaz polluant dans l’atmosphère.
Dans cet objectif, l’écoconstruction veille à un meilleur air intérieur et à une qualité sanitaire des produits de construction par des matériaux non-polluants et exempts de toute toxicité.
Elle prendra également en compte le confort acoustique et visuel des habitants.

Un bâtiment écologique
Son impact environnemental devra être faible, il s’intégrera de manière la plus respectueuse possible dans le milieu et aura une meilleure emprise de l’espace, consommera peu d’énergie pour sa construction, engendrera moins de déchets et de pollution et ses matériaux seront renouvelables.
Dans l’idéal, il sera sobre, utilisateur d’énergies renouvelables et performant dans la gestion des ressources (matières premières, eau).

Le but des constructions durables est donc d’avoir des maisons naturelles, lumineuses, confortables, saines et respectueuses de l’environnement.

Les pistes pour y arriver

Les matériaux
Les matériaux choisis sont sains (chaux naturelle, bois ou fibre de bois traité avec des produits bio, chanvre, terre crue, paille, brique, pierre) et recyclables.
Les produits de construction et d’isolation sont au maximum naturels, comme par exemple :

  • isolants : laines de fibres végétales ou animales, de textile recyclé, ouate de cellulose, bottes de paille, etc.
  • mortiers et bétons (béton de chanvre, de bois, de lin, etc.)
  • panneaux (particules ou fibres végétales, paille compressée, etc.)

L’ossature bois est très utilisée dans ces constructions, notamment lorsque les bois sont labellisés pour garantir une gestion durable des forêts.

Les économies d’énergie
La base sera un label Minergie ou équivalent pour la bonne isolation et l’utilisation d’énergies renouvelables et naturelles pour le chauffage et l’eau chaude (solaire, photovoltaïque, éolienne, hydraulique, biogaz,…). Mais comme pour chaque point, la construction durable va encore plus loin…

Ainsi, l’emplacement et l’orientation du bâtiment seront choisis pour minimiser les pertes thermiques et profiter des apports solaires gratuits. Les maisons sont construites afin que leurs murs et fenêtres puissent en capter la chaleur.
L’orientation des pièces et leur volume seront également réfléchi selon leur destination: les chambres éclairées par le soleil le matin, les pièces principales exposées à plus ou moins 25° au sud.
Les avant-toits seront pensés pour empêcher le rayonnement solaire en été lorsque le soleil est haut et le laisser chauffer la maison en hiver lorsqu’il est plus bas. Sans ces avant-toits, des arbres seront disposés dans la même optique (les feuilles protègent l’habitat de la chaleur l’été et l’hiver, après qu’elles soient tombées, l’arbre laisse passer les rayons du soleil).
Concernant l’isolation, pour l’améliorer encore, certaines maisons auront leur toiture ou un de leur mur végétalisé.
Les vitrages et les portes seront bien évidemment isolants et les volets ou stores pleins et pouvant se fermer totalement afin d’assurer un confort été comme hiver, même par grand vent.

Démarche conservatrice écologique
L’idée est de revenir aux valeurs ancestrales dans les constructions. Par exemple en refusant les matériaux industriels et les bois exotiques, en pensant aux formes des toits d’abord pour être protégé des intempéries, en créant peu d’ouvertures à l’ouest et en construisant avec les ressources naturelles locales (pierre, bois, terre, briques).

Déchets et eaux
Comme l’écoconstruction ne s’arrête pas une fois le bâtiment terminé, le système de traitement des déchets sera également pris en compte en cherchant à y intégrer des composteurs, toilettes sèches,… tout comme des systèmes de récupération d’eau pluviale pour améliorer encore l’impact écologique.

Vouloir une écoconstruction est fait de beaucoup de contraintes. Ce sont cependant des idées que chacun à son niveau peut utiliser.
Proposer des villas en ossature bois permet déjà de répondre à plusieurs critères en terme de développement durable, le bois pouvant satisfaire à lui-seul nombre de ces exigences : naturel, abondant, renouvelable, recyclable et économe en énergie.

Delphine Bec

Sources :
www.batirpourlaplanete.fr
www.constructiondurable.fr
www.picbleu.fr

Minergie

Minergie

Avec la volonté altruiste de construire écologique et celle, plus individualiste, d’économiser sur ses factures de chauffage, on entend de plus en plus parler de Minergie pour les constructions ou les rénovations. Pour certains futurs propriétaires, c’est même un critère de base dans leur choix de projet.

Mais qu’est-ce que Minergie en réalité ?
Minergie est un standard de construction facultatif pour les bâtiments neufs ou rénovés qui permet une utilisation rationnelle de l’énergie d’une part et vise une utilisation plus large des énergies renouvelables d’autre part.
Son but est d’améliorer la qualité de vie par un confort d’habitat tout en diminuant les atteintes à l’environnement.
La marque est soutenue par le monde économique, les cantons et la Confédération.

Quelles sont les exigences pour avoir une maison Minergie ?
L’objectif principal à atteindre est un indice énergétique modéré (selon la limite de consommation d’énergie fixée par Minergie) qui est, pour un habitat individuel, de 38 kWh/m2 incluant le chauffage des locaux, l’eau chaude et l’électricité pour une éventuelle aération mécanique. img_minergie

En plus, différents points doivent être respectés, tels que :
– Exigences primaires pour une enveloppe de bâtiment de grande qualité
– Renouvellement d’air systématique et contrôlé durant toute l’année
– Justificatif du confort thermique en été
– Surcoûts ne dépassant pas 10% par rapport à des bâtiments conventionnels équivalents

Les exigences supplémentaires recommandent que les appareils électroménagers aient une étiquette énergie de classe A et demandent que 20% de l’électricité pour l’eau chaude soit couverte par des énergies renouvelables.

Les maîtres d’ouvrage sont cependant totalement libres de choisir leurs matériaux et de concevoir la structure interne et externe du bâtiment.

Quelle est la procédure pour obtenir la certification Minergie ?
Minergie est une marque déposée et protégée au niveau international contre tout abus. Ainsi, une « Maison Minergie » ne peut être nommée ainsi par une simple évaluation personnelle mais doit respecter leurs normes selon une procédure standardisée.

En premier lieu, une demande est déposée dans les offices cantonaux de certification Minergie avec les plans du projet, les fiches techniques et les notes de calcul pour l’énergie thermique dans le bâtiment. Un formulaire sera aussi rempli avec les parts de surface des fenêtres, les ponts thermiques, les systèmes de production et de restitution de chaleur, l’isolation thermique estivale ainsi que les systèmes d’aération.
Sur la base de ces renseignements, un certificat provisoire est fourni, basé sur des données de planification qui devront être respectées. Une fois le chantier terminé et conforme au plan, les professionnels en informent l’office de certification qui pourra alors remettre le label – après vérification.

Minergie-P
Le standard Minergie-P certifie des bâtiments qui visent une consommation énergétique encore inférieure à celle de Minergie. La conception, tout comme la construction et l’optimisation du bâtiment doivent donc être réalisées dans cette optique.

L’objectif principal à atteindre est un indice énergétique pondéré (selon la limite de consommation d’énergie fixée par Minergie-P) qui est, pour un habitat individuel, de 30kWh/m2 au lieu de 38kWh/m2 pour une villa Minergie.

Ses exigences supplémentaires, en plus de celles d’une maison standard Minergie, sont :
– Besoin en puissance thermique spécifique
– Renouvellement de l’air grâce à une aération douce
– Étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment
– Surcoûts ne dépassant pas 15% par rapport à des bâtiments conventionnels équivalents

Minergie-A
Le standard Minergie-A certifie des bâtiments qui visent une consommation énergétique quasiment nulle. Les besoins énergétiques restants devront être couverts par des énergies renouvelables exclusivement.

L’objectif principal à atteindre est un indice thermique zéro ou moins que zéro contrairement à Minergie-P qui applique des exigences pointues sur les besoins en énergie pour le chauffage.
Les pompes à chaleur associées à des panneaux photovoltaïques sont ainsi mises en avant. Les appareils ménagers devront obligatoirement être de classe A à A++ et les luminaires Minergie.

Quels sont les avantages de Minergie ?
Construire selon les principes Minergie permet un confort amélioré, une meilleure conservation de la valeur du bien et des économies en matière de coûts énergétiques.

Le confort est d’abord thermique. En effet, des constructions équipées de murs extérieurs, de sols et de toits épais et bien isolés permettent aux surfaces intérieures d’être protégées du froid et des courants d’air, tout comme des températures élevées en été.

La valeur du bien dépend beaucoup de la qualité de la construction, à moyen et à long terme. Selon une étude de la Banque Cantonale de Zürich, la valeur ajoutée d’une maison Minergie comparée à une maison identique de conception traditionnelle est d’environ 7%.

Les économies en matière de coûts énergétiques compensent l’éventuel surcoût lié à la meilleure qualité de construction. En effet, chaque kilowattheure économisé, et ce durant des années, se ressent dans les finances.

Pour un confort optimal, et pour éliminer l’humidité et les polluants qui pourraient être retenus par l’enveloppe épaisse et bien isolée du bâtiment, un renouvellement systématique de l’air est indispensable. Cette aération mécanique permettra en plus de récupérer judicieusement la chaleur provenant de l’air vicié et offrira les avantages supplémentaires suivants :
– aération douce
– fraîcheur de l’air sans contrainte liée au bruit extérieur
– qualité de l’air grâce aux germes et pollens retenus par les filtres
– l’air est réchauffé avant d’entrer dans les pièces (sauf à partir d’une certaine chaleur en été)

Le coût est-il un inconvénient ?
Lorsqu’un devis pour une villa Minergie est posé à côté d’une villa traditionnelle, en prenant en compte le prix uniquement, il peut effectivement freiner les futurs propriétaires.
Cependant, les constructions Minergie ne sont plus chères qu’au moment de l’investissement – et pour un surcoût n’excédant pas 3 à 10% de ceux des bâtiments conventionnels.
Les charges annuelles des maisons Minergie seront par contre bien moins élevées (frais d’entretien, dépenses énergétiques, maintenance, conservation de leur valeur,…). C’est pourquoi les investissements Minergie sont généralement amortis au bout de 7 ans.

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Malheureusement, en Suisse comme dans le monde, les connaissances concernant les bâtiments durables se répandent trop lentement. Ce manque d’informations empêche les futurs propriétaires de choisir en toute connaissance de cause.

Où se situe Mistral Construction par rapport aux normes Minergie ?

Mistral et Minergie

Mistral Construction est actuellement en train de construire deux villas Minergie dans la région de Sion. Les demandes de certification datent de fin septembre 2015 et les certificats provisoires nous ont été délivrés début mars 2016.

Ces villas, comme chaque villa construite par Mistral Construction, ont la ventilation mécanique contrôlée double-flux et, comme proposé dans certains de nos projets, le chauffage par pompe à chaleur air-eau.

Par rapport à nos villas standards, peu de modifications ont dû être apportées pour correspondre aux normes Minergie, si ce n’est une augmentation de l’isolation du sous-sol.
Le certificat provisoire indique notamment que « l’habitation possède une excellente isolation thermique ainsi que des installations techniques de chauffage et d’aération performantes. »

Un sauna à la maison…

Un sauna à la maison…

Évacuer le stress et les toxines, améliorer sa santé et sa beauté,… et ce chaque fois que l’envie vous en prend ?
C’est l’avantage du sauna à la maison !
Et ces moments bien-être pourraient vite se transformer en habitude, voire en partage convivial avec votre famille ou vos amis…
Alors, si vous vous lanciez dans l’acquisition d’un sauna privé ?

Le sauna en bref

Le sauna est traditionnellement composé d’une cabine en bois dans laquelle on prend des «bains de chaleur sèche». Pour cela, l’air est habituellement chauffé par des pierres à sauna disposées sur un poêle électrique ou à bois. Ces pierres sont choisies pour ne pas éclater sous les chocs thermiques et accumuler la chaleur. Elles sont donc souvent d’origine volcanique. En jetant de temps en temps de l’eau froide sur ces pierres, on peut créer de la vapeur qui aide à la sudation et permet si on le souhaite la diffusion d’huiles essentielles.

La température du sauna est généralement comprise entre 70° et 120° pour un taux d’humidité de 3 à 35%. Certains pays en limitent cependant les températures, surtout dans les espaces publiques. Ainsi, ils sont généralement autour de 80°-90° en Suisse.
Souvent confondu avec le sauna, le hammam quant à lui diffuse de la vapeur chaude ce qui permet avant tout de se détendre et de se relaxer. La température y est généralement comprise entre 20 et 55° pour un taux d’humidité de 100%. Son origine également est différente puisqu’elle est arabo-turque. Son nom signifie « eau chaude » en Arabe.

Les bienfaits d’une séance de sauna sont nombreux : amélioration de la circulation sanguine, élimination des impuretés et des toxines à travers la peau, réduction du stress et des douleurs musculaires, augmentation du débit cardiaque et de la fréquence cardiaque – ce qui pourrait diminuer les risques d’accidents cardio-vasculaires, amélioration des douleurs articulaires. Mais il faut quand même prendre ses précautions avant de faire une séance car certains problèmes de santé peuvent être empirés par la forte chaleur.

Son histoire

Déjà à la préhistoire des « huttes de transpiration » existaient dans les régions de l’hémisphère nord. Elles étaient faites en branchages dans lesquels on roulait des pierres chauffées dans un feu de bois. Ces huttes étaient ensuite fermées hermétiquement pour que les malades ou les guerriers des tribus puissent se purifier et se guérir selon leurs rituels.
Par la suite sont apparus les saunas enterrés. Une cavité de quelques mètres carrés était creusée dans le sol et recouverte de troncs sur lesquels venaient étalées des écorces de bouleau recouvertes de mottes de terre. La cavité était ensuite fermée par une porte et la chaleur venait d’un foyer de grosses pierres placé dans un angle.

Avec la maitrise du travail du bois, on commence à construire de petites maisonnettes en bois empilé dans une bonne partie de l’Europe dès le XIIe siècle.
En France par exemple, il y avait ces saunas à fumée appelés étuves où l’on faisait un tas de pierres de plusieurs centaines de kilos sur lequel se trouvait le feu de bois. La fumée qui envahissait l’étuve s’échappait par une petite cheminée en bois en laissant au passage une fine couche de suie dans l’étuve. Lorsqu’on éteignait le feu et fermait la porte, on obstruait également la cheminée. Ainsi, en versant doucement de l’eau sur les pierres brûlantes, on laissait la chaleur se diffuser dans l’air sous forme de fumée.
Ces nouveaux saunas atteignirent leur plein essor au XIIIe siècle jusqu’à ce que l’église catholique décide de les éradiquer de l’Europe centrale et occidentale pour lutter contre la promiscuité et la nudité.
Cette pratique survécut cependant en Russie et dans les pays nordiques où les églises orthodoxes et luthériennes perçurent les bienfaits hygiéniques de ces traditions.

Ses origines

Depuis plus de 2000 ans le sauna est considéré comme une tradition sociale et familiale en Finlande où il tient une place importante dans les relations sociales. Même des négociations politiques et économiques y ont lieu. sauna-exterieur-finlande

Dans le temps, la cabane destinée au sauna était construite avant même la maison d’habitation. Actuellement, ce sont 71% des Finlandais qui en possèdent un à domicile.
On trouve ainsi des saunas partout en Finlande, soit 2 millions pour 5.2 millions d’habitants. Il y a d’ailleurs un « village du sauna », un musée de plein air présentant une trentaine de saunas provenant de toute la Finlande.
En plus des saunas privés et de ceux des hôtels que l’on voit également chez nous, on trouve des saunas dans les entreprises tout comme au palais présidentiel et au Sénat. Le plus grand sauna du pays appartient à l’École Navale.

Au début du XXe siècle, ce sont les athlètes finlandais qui ont réellement fait connaitre le sauna dans le monde en associant leurs exploits aux jeux Olympiques à cette pratique.

Choisir son type de sauna

Différents types de sauna existent, pour tous les budgets, selon ses envies et l’utilisation souhaitée. Le premier choix sera fait entre ces cinq types :

– Le traditionnel (finlandais) : ce sont les saunas habituels avec cabine et bancs en bois et poêle au feu de bois. Ils peuvent être installés à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Moins traditionnels mais plus courants, les poêles peuvent également être au gaz ou électriques.
– Le combiné : ils ont une douche intégrée à l’intérieur de la cabine et proposent une utilisation sauna ou hammam (avec un poêle diffusant au choix une chaleur sèche ou une chaleur humide).
– La cabine infrarouge : sans poêle, ces saunas sont chauffés par des radiateurs à rayons infrarouges qui font augmenter la chaleur de la cabine. Cependant, la température ne pourra y dépasser les 55° au lieu des 100° habituels.
– Le home sauna : sur mesure ou sur catalogue, ils sont personnalisés par le fabriquant selon l’emplacement prévu dans la maison et les souhaits de l’acheteur.
– En kit : les cabines préfabriquées sont à assembler soi-même ou par le fabriquant. Des personnalisations restent tout de même possibles telles que le type de bois et de porte, les décorations intérieures et le poêle.

La surface dépendra quant à elle de la place à disposition et de leur utilisation prévue. Pour un sauna de 3 à 5 personnes il faudra compter environ 5 m2 mais des saunas existent déjà à partir d’un mètre sur un tandis que des modèles « familiaux » peuvent faire 8 m2.

Ses éléments

Quel que soit le type de sauna choisi, il faut obligatoirement quelques éléments de base auxquels pourront s’ajouter des accessoires selon les envies et le budget :

– La cabine : généralement faite en bois de pin ou d’épicéa afin d’assurer une parfaite isolation thermique. Dans les saunas en kit, cette isolation sera renforcée par de la laine de verre placée entre les deux faces des parois tandis que l’épaisse couche de bois des saunas massifs suffira.  Selon le type de sauna, le revêtement extérieur pourra être choisi afin de s’adapter parfaitement à la pièce environnante.
– L’estrade et les bancs : généralement en bois de tremble dont l’essence retient moins la chaleur que les autres bois, il sera malgré tout utile d’y mettre une serviette ou un tapis au moment de la séance pour ne pas se brûler. Selon la place, on y ajoute des couchettes de repos superposées et légèrement décalées l’une par rapport à l’autre. Elles seront placées d’après les températures souhaitées aux différents niveaux de la cabine.
– La lumière : un premier apport de lumière naturelle viendra depuis le haut de la porte (grâce à des double-vitrages pouvant supporter une température de 200°) et sera complété par un éclairage intérieur derrière un hublot.
– La porte : elle devra être adaptée aux fortes variations de température et d’hygrométrie et être bien isolée. La plus grande perte de chaleur vient en effet souvent de là.
– Autre : un thermostat réglable de l’extérieur jusqu’à 120° et une sonde thermostatique intérieure.

sauna éléments
Les accessoires sont ensuite nombreux, des huiles essentielles au bacs et louche pour la vapeur, en passant par les appuie-têtes confortables ou le lecteur DVD et les haut-parleurs pour la musique d’ambiance…

Choisir l’emplacement de son sauna

Si la place manque à l’intérieur, il est bon à savoir qu’un sauna peut également être installé à l’extérieur. Ce petit chalet en bois apportera, en plus de l’esthétisme, une touche scandinave au jardin. En effet, dans les campagnes finlandaises les saunas sont installés dehors à proximité des points d’eau (lac, rivière, piscine,…) afin d’y plonger à la fin de la séance et ce, toute l’année ! Même sans plonger dans l’eau froide, ces saunas extérieurs, en permettant l’alternance entre le froid extérieur l’hiver et la chaleur du sauna, permettent de rester dans la pure tradition finlandaise.
Il faut cependant un jardin d’une certaine superficie pour pouvoir l’ajouter et prévoir un budget plus élevé que pour un sauna d’intérieur. La construction devra en effet résister aux intempéries et parfois faire l’objet d’une mise à l’enquête.

Chez nous, les saunas sont construits la majeur partie du temps à l’intérieur des maisons.
Le choix dépend alors de la place disponible et de ses envies car les cabines peuvent être installées dans n’importe quelle pièce de la maison étant donné qu’il n’y a pas de contraintes spécifiques (pas de chaleur en dehors de la cabine, pas d’humidité ou de risque de ruissellement, pas de raccordement à l’eau nécessaire,…).
Il est tout de même préférable de choisir un emplacement à proximité d’une salle d’eau (douche ou baignoire) afin de pouvoir se rafraichir en cours de séance.

Comme nous l’avons vu, ajouter un sauna à sa maison n’est pas difficile techniquement. La place disponible sera un premier point à définir après quoi il faudra encore adapter le branchement électrique nécessaire qui devra être raccordé directement au tableau électrique.

Les coûts hors construction sont également faibles puisque la consommation en électricité est d’environ 1.- de l’heure pour le poêle électrique.

Déroulement d’une séance

Un sauna débute toujours par une douche. On se sèche et on fait un premier sauna d’environ 10 minutes. Après avoir pris l’air ou même une douche froide, on prévoit 15 minutes de détente suivies de 15 minutes de sauna. Cette deuxième étape sera à répéter deux fois de suite. La séance se terminera par une bonne douche (si possible près de 0°) et environ 20 minutes de repos.

sauna luxe
Avec le froid qui revient, l’attrait pour les saunas et leur chaleur risque de se faire sentir. Et si cette année au lieu du trajet jusqu’au spa le plus proche vous vous dirigiez directement vers votre salle de bain pour partager cet instant bien-être avec vos amis plutôt que des inconnus ?

Sources :
Wikipedia
www.ideesmaison.com
www.guide-piscine.fr

Delphine Bec

Smart Home : la maison de demain

Smart Home : la maison de demain

Les nouvelles maisons sont de plus en plus connectées et autonomes. Mais entre vision futuriste digne des films de science-fiction et scepticisme quant à de gros changements, à quoi ressembleront-elles concrètement dans 15 ans ?

Interconnectée pour que chaque appareil travaille dans un ensemble et soit programmé par un seul boitier central, évolutive et toujours plus confortable, au service de ses habitants pour s’adapter à chacun de ses désirs, bienvenue dans la maison intelligente ou smart home !

Une aide aux tâches ménagères
Les vitres pourront s’auto-nettoyer et même dépolluer l’intérieur en absorbant la poussière tandis qu’elles sauront optimiser la diffusion de la lumière.
Le robot aide-ménager pourrait même être présent pour sortir les poubelles, promener le chien, servir à table,…

Personnelle
Vous pourrez adapter l’ambiance de votre salon ou de votre chambre au gré de votre humeur : brise marine, senteurs d’orient,… vous choisirez la fragrance qui correspond à votre journée tandis qu’une ambiance musicale adaptée sera proposée.
Dans le salon, l’éclairage pourra s’ajuster automatiquement au nombre de personnes présentes.

Écologique
Au-delà du simple « gadget », elles permettront de trouver des solutions au problème du gaspillage d’énergie : les scientifiques et concepteurs ont commencé à travailler ensemble pour rendre les futures maisons totalement autonomes dans leur production d’énergie.smart-home-energie
Ainsi, en suivant la voie actuelle, les capteurs hybrides photovoltaïques pourront produire non seulement de l’électricité et de la chaleur mais également du froid grâce à leur association avec d’autres systèmes, tous fonctionnant bien sûr grâce à l’énergie solaire. Au sous-sol seront installées des piles à combustibles reliées à des batteries afin de produire et stocker l’énergie électrique et thermique. Il serait même possible, selon les dispositifs, d’arriver à revendre plus de 75% de l’énergie produite par la maison.

Les fenêtres auront aussi leur rôle à jouer en se teintant au soleil et produisant en même temps de l’énergie.

Le revêtement quant à lui pourra réguler la chaleur. Un dispositif existe en effet déjà sous forme de micro-capsules à disposer sur les revêtements. Lorsqu’il fait chaud, ces capsules fondent pour permettre à la fraîcheur d’entrer dans le logement et se solidifient lorsqu’il fait plus froid pour conserver la pièce au chaud.
Le chauffage en lui-même sera le même que celui des maisons modernes d’aujourd’hui. En matière d’électricité, il consomme actuellement très peu, surtout comparé à la consommation électrique de tous les multimédias et électroménagers.

Le bois sera également de plus en plus utilisé. En effet, depuis quelques années les constructions en bois font leur retour. Et ce, parce qu’en plus d’être biodégradable, il est synonyme de longévité lorsqu’il est mis à l’abri de l’humidité. Sa propre empreinte écologique est quasi nulle, il absorbe en plus le CO2 (rejeté par les voitures par exemple) et sa qualité isolante naturelle conserve d’avantage la chaleur que le béton permettant aux futurs habitants de faire des économies d’énergie conséquentes.

Actuellement des villas à impact minime sur la planète existent déjà. Quand on sait que 20% des émissions de CO2 viennent des maisons et appartements, c’est un grand pas. Ces maisons n’ont pas de radiateurs (ou uniquement dans les salles de bain). La chaleur vient de la pièce centrale où sont installées de grandes baies vitrées qui permettent de récupérer tous les rayons du soleil et de chauffer ainsi la maison. Ajoutons à cela une villa bien isolée qui permet d’exploiter la moindre source de chaleur : four, aspirateur, mouvement humain… L’eau est chauffée par les panneaux thermiques et les panneaux photovoltaïques produisent le courant. Cependant, sans chauffage à déduire, ce sont les sociétés d’électricité qui versent de l’argent aux propriétaires de ces maisons plutôt que l’inverse ! L’unique frein est que cette villa a coûté environ 20% de plus qu’une maison traditionnelle.

Sécuritaire
Fini le « chien méchant » qui protège votre maison. Des capteurs de présence seront enfouis sous le sol et signaleront au propriétaire toute présence suspecte durant son absence.

Une webcam sensible détectera les situations à risque auxquelles pourraient être confrontés les enfants. Ces systèmes seront reliés à la centrale de la maison qui agira selon les données transmises.

En terme de prévention médicale, des capteurs biologiques seront disposés dans toute la maison pour contrôler votre température, tension, glycémie,… ainsi que toute hyper ou inactivité des personnes afin d’alerter en cas de danger. Ce système pourrait surtout être utile pour permettre aux personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques de continuer à vivre chez elles.

Confortable
La maison anticipera les informations environnementales et descendra les stores ou fermera les lucarnes selon les consignes données par les habitants selon chaque prévision météorologique. Elle pensera également à ouvrir puis refermer les fenêtres pour la ventilation.
Pour un confort été comme hiver, le plancher sera chauffant ou rafraichissant selon la température extérieure.

S’adapter aux modes de vie du futur est aussi un enjeu. Ainsi les salles de bain seront pensées pour pouvoir être accessibles et confortables pour les personnes âgées tandis que l’aménagement intérieur pourra évoluer selon les changements familiaux, comme par exemple la taille des chambres qui pourra évoluer selon l’âge des enfants. Pour s’adapter aussi aux moyens financiers des familles tout comme à leurs besoins, des extensions pourraient être prévues lors de la construction mais réalisées plusieurs années plus tard en quelques semaines seulement.

Si vous craignez que cette technologie ne devienne un casse-tête, la maison intelligente sera facile d’utilisation grâce à la simplification et à la centralisation de ces appareils en une interface unique et simple.
Technologique mais simple, performante sans être hors de prix, telle semble être la devise de nos futures maisons.
smart-home-resumeSmart rooms : chaque pièce aura droit à sa technologie

Cuisine
Un écran d’ordinateur projeté sur le plan de travail vous permettra de trouver vos recettes en ligne.
Le réfrigérateur intelligent aura des informations sur chaque habitant de la maison et proposera des plats adaptés à leurs besoins et leur régime alimentaire.

Salon
Déjà commercialisées, les télévisions captent le mouvement du téléspectateur. Mais demain, la star ce sera votre table basse qui se transformera en écran tactile vous permettant de jouer aux échecs virtuellement, regarder vos photos, travailler, ou découvrir le monde depuis votre fauteuil.

Salle de bainsalle-de-bain smart home
Une vraie thalasso avec aromathérapie, chromothérapie, baignoire balnéo,… Depuis votre cuisine, vous pourrez préparer votre bain en choisissant la température et le niveau de l’eau ainsi que le parfum parmi les senteurs à choix. Et pour parfaire votre moment de relaxation, vous pourrez allumer votre télévision cachée dans le miroir.
Votre douche quant à elle vous permettra de choisir votre radio grâce à une paroi tactile, de regarder la télévision, mais également de voir qui sonne à la porte grâce aux caméras de surveillance de l’entrée
Même le miroir sera mis à contribution. Il vous donnera la météo, les actualités et même, si vous le souhaitez, les films à l’affiche de votre cinéma. Magique, il pourra aussi changer l’habillement de celui qui le regarde selon sa garde-robe.

Et même le jardin !
Les arbres seront dotés de capteurs pour les rayons du soleil pour l’ombrager de façon efficace tandis qu’un bassin sera installé pour récupérer les eaux de pluie. Il semblerait même que d’ici 20 ans les jardins pourraient s’arroser tout seul !

 

Dans les années 1980, on parlait déjà de l’arrivée de la maison intelligente. Aujourd’hui, même si certaines choses ont changé et que la domotique fait timidement son apparition dans les nouvelles constructions, la maison intelligente n’est de loin pas notre quotidien. Mais, selon les industriels et spécialistes, ce serait pour maintenant !

Alors, rendez-vous dans 20 ans pour voir si cette fois l’idée a conquis son monde…

Sources :
LaVieImmo.com
www.cotemaison.fr

Delphine Bec