par Mistral | Sep 30, 2016 | Actualités
Les nouvelles maisons sont de plus en plus connectées et autonomes. Mais entre vision futuriste digne des films de science-fiction et scepticisme quant à de gros changements, à quoi ressembleront-elles concrètement dans 15 ans ?
Interconnectée pour que chaque appareil travaille dans un ensemble et soit programmé par un seul boitier central, évolutive et toujours plus confortable, au service de ses habitants pour s’adapter à chacun de ses désirs, bienvenue dans la maison intelligente ou smart home !
Une aide aux tâches ménagères
Les vitres pourront s’auto-nettoyer et même dépolluer l’intérieur en absorbant la poussière tandis qu’elles sauront optimiser la diffusion de la lumière.
Le robot aide-ménager pourrait même être présent pour sortir les poubelles, promener le chien, servir à table,…
Personnelle
Vous pourrez adapter l’ambiance de votre salon ou de votre chambre au gré de votre humeur : brise marine, senteurs d’orient,… vous choisirez la fragrance qui correspond à votre journée tandis qu’une ambiance musicale adaptée sera proposée.
Dans le salon, l’éclairage pourra s’ajuster automatiquement au nombre de personnes présentes.
Écologique
Au-delà du simple « gadget », elles permettront de trouver des solutions au problème du gaspillage d’énergie : les scientifiques et concepteurs ont commencé à travailler ensemble pour rendre les futures maisons totalement autonomes dans leur production d’énergie.
Ainsi, en suivant la voie actuelle, les capteurs hybrides photovoltaïques pourront produire non seulement de l’électricité et de la chaleur mais également du froid grâce à leur association avec d’autres systèmes, tous fonctionnant bien sûr grâce à l’énergie solaire. Au sous-sol seront installées des piles à combustibles reliées à des batteries afin de produire et stocker l’énergie électrique et thermique. Il serait même possible, selon les dispositifs, d’arriver à revendre plus de 75% de l’énergie produite par la maison.
Les fenêtres auront aussi leur rôle à jouer en se teintant au soleil et produisant en même temps de l’énergie.
Le revêtement quant à lui pourra réguler la chaleur. Un dispositif existe en effet déjà sous forme de micro-capsules à disposer sur les revêtements. Lorsqu’il fait chaud, ces capsules fondent pour permettre à la fraîcheur d’entrer dans le logement et se solidifient lorsqu’il fait plus froid pour conserver la pièce au chaud.
Le chauffage en lui-même sera le même que celui des maisons modernes d’aujourd’hui. En matière d’électricité, il consomme actuellement très peu, surtout comparé à la consommation électrique de tous les multimédias et électroménagers.
Le bois sera également de plus en plus utilisé. En effet, depuis quelques années les constructions en bois font leur retour. Et ce, parce qu’en plus d’être biodégradable, il est synonyme de longévité lorsqu’il est mis à l’abri de l’humidité. Sa propre empreinte écologique est quasi nulle, il absorbe en plus le CO2 (rejeté par les voitures par exemple) et sa qualité isolante naturelle conserve d’avantage la chaleur que le béton permettant aux futurs habitants de faire des économies d’énergie conséquentes.
Actuellement des villas à impact minime sur la planète existent déjà. Quand on sait que 20% des émissions de CO2 viennent des maisons et appartements, c’est un grand pas. Ces maisons n’ont pas de radiateurs (ou uniquement dans les salles de bain). La chaleur vient de la pièce centrale où sont installées de grandes baies vitrées qui permettent de récupérer tous les rayons du soleil et de chauffer ainsi la maison. Ajoutons à cela une villa bien isolée qui permet d’exploiter la moindre source de chaleur : four, aspirateur, mouvement humain… L’eau est chauffée par les panneaux thermiques et les panneaux photovoltaïques produisent le courant. Cependant, sans chauffage à déduire, ce sont les sociétés d’électricité qui versent de l’argent aux propriétaires de ces maisons plutôt que l’inverse ! L’unique frein est que cette villa a coûté environ 20% de plus qu’une maison traditionnelle.
Sécuritaire
Fini le « chien méchant » qui protège votre maison. Des capteurs de présence seront enfouis sous le sol et signaleront au propriétaire toute présence suspecte durant son absence.
Une webcam sensible détectera les situations à risque auxquelles pourraient être confrontés les enfants. Ces systèmes seront reliés à la centrale de la maison qui agira selon les données transmises.
En terme de prévention médicale, des capteurs biologiques seront disposés dans toute la maison pour contrôler votre température, tension, glycémie,… ainsi que toute hyper ou inactivité des personnes afin d’alerter en cas de danger. Ce système pourrait surtout être utile pour permettre aux personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques de continuer à vivre chez elles.
Confortable
La maison anticipera les informations environnementales et descendra les stores ou fermera les lucarnes selon les consignes données par les habitants selon chaque prévision météorologique. Elle pensera également à ouvrir puis refermer les fenêtres pour la ventilation.
Pour un confort été comme hiver, le plancher sera chauffant ou rafraichissant selon la température extérieure.
S’adapter aux modes de vie du futur est aussi un enjeu. Ainsi les salles de bain seront pensées pour pouvoir être accessibles et confortables pour les personnes âgées tandis que l’aménagement intérieur pourra évoluer selon les changements familiaux, comme par exemple la taille des chambres qui pourra évoluer selon l’âge des enfants. Pour s’adapter aussi aux moyens financiers des familles tout comme à leurs besoins, des extensions pourraient être prévues lors de la construction mais réalisées plusieurs années plus tard en quelques semaines seulement.
Si vous craignez que cette technologie ne devienne un casse-tête, la maison intelligente sera facile d’utilisation grâce à la simplification et à la centralisation de ces appareils en une interface unique et simple.
Technologique mais simple, performante sans être hors de prix, telle semble être la devise de nos futures maisons.
Smart rooms : chaque pièce aura droit à sa technologie
Cuisine
Un écran d’ordinateur projeté sur le plan de travail vous permettra de trouver vos recettes en ligne.
Le réfrigérateur intelligent aura des informations sur chaque habitant de la maison et proposera des plats adaptés à leurs besoins et leur régime alimentaire.
Salon
Déjà commercialisées, les télévisions captent le mouvement du téléspectateur. Mais demain, la star ce sera votre table basse qui se transformera en écran tactile vous permettant de jouer aux échecs virtuellement, regarder vos photos, travailler, ou découvrir le monde depuis votre fauteuil.
Salle de bain
Une vraie thalasso avec aromathérapie, chromothérapie, baignoire balnéo,… Depuis votre cuisine, vous pourrez préparer votre bain en choisissant la température et le niveau de l’eau ainsi que le parfum parmi les senteurs à choix. Et pour parfaire votre moment de relaxation, vous pourrez allumer votre télévision cachée dans le miroir.
Votre douche quant à elle vous permettra de choisir votre radio grâce à une paroi tactile, de regarder la télévision, mais également de voir qui sonne à la porte grâce aux caméras de surveillance de l’entrée
Même le miroir sera mis à contribution. Il vous donnera la météo, les actualités et même, si vous le souhaitez, les films à l’affiche de votre cinéma. Magique, il pourra aussi changer l’habillement de celui qui le regarde selon sa garde-robe.
Et même le jardin !
Les arbres seront dotés de capteurs pour les rayons du soleil pour l’ombrager de façon efficace tandis qu’un bassin sera installé pour récupérer les eaux de pluie. Il semblerait même que d’ici 20 ans les jardins pourraient s’arroser tout seul !
Dans les années 1980, on parlait déjà de l’arrivée de la maison intelligente. Aujourd’hui, même si certaines choses ont changé et que la domotique fait timidement son apparition dans les nouvelles constructions, la maison intelligente n’est de loin pas notre quotidien. Mais, selon les industriels et spécialistes, ce serait pour maintenant !
Alors, rendez-vous dans 20 ans pour voir si cette fois l’idée a conquis son monde…
Sources :
LaVieImmo.com
www.cotemaison.fr
Delphine Bec
par Mistral | Sep 7, 2016 | Actualités
Arrivés à un certain stade dans l’élaboration du projet de construction, voici le temps de choisir les finitions de la villa. Pour cela, nous prévoyons un voyage de deux jours en Allemagne.
Direction Mülheim-Kärlich à proximité de Koblenz et au bord du Rhin. Dans une zone commerciale de la taille d’un village se trouve le centre d’exposition. Bienvenue au showroom Bien-Zenker ! Sur une surface de 1’800 m2, Bien Zenker vous accueille pour vous présenter tous ses choix possibles.

Après un café d’accueil offert dans leur cafétéria, vous commencez par ce qui représentera la première image de votre villa : la couleur de sa façade extérieure. Viennent ensuite les avant-toits, chenaux, ferblanterie, cadres de fenêtres, stores et tuiles. Chaque élément peut être déplacé à l’intérieur du centre pour en avoir une vue d’ensemble, ce qui permet de se faire une idée de l’aspect extérieur de la villa.
Viennent ensuite les rebords de fenêtres intérieurs et extérieurs, les poignées de fenêtres, les portes extérieures et leurs poignées. Plus que de simples échantillons de couleurs ou des photos dans un magazine, vous avez chaque élément à portée de main pour toucher, voir, essayer et comparer.
Fin des choix extérieurs, place à l’intérieur et la personnalisation de votre maison. Le choix du laminé (couleur et design) pour chaque pièce, des portes intérieures et de leurs poignées, et de l’escalier avec une fois encore la possibilité de tout superposer pour avoir une vision d’ensemble.
Une des craintes les plus courantes pour les personnes choisissant les finitions de leur villa est de découvrir au moment où tout est posé que les couleurs ou les matériaux ne vont pas ensemble. C’est donc l’un des gros avantages du centre d’exposition Bien Zenker que de tout avoir dans un seul et même lieu. De plus, grâce à l’expérience et au professionnalisme de notre administrateur Monsieur Rugarli, vous serez guidés dans les finitions correspondantes à votre type de villa et au lieu où elle sera construite. Il saura également vous éclairer sur vos différents choix avec leurs avantages et inconvénients.
Pour terminer, direction les carrelages pour les sols et les murs avec les bases et toutes leurs décorations possibles, puis les appareils sanitaires.
Chaque finition comprend les éléments standards déjà inclus dans le prix de la villa et la possibilité d’un vaste choix supplémentaire avec plus-values. Sur place, Monsieur Wolter notre personne référente interne au showroom Bien Zenker suivra précisément chacune de vos décisions et saura tout de suite vous indiquer le montant de vos éventuelles plus-values. Cette transparence vous permettra de décider sans craindre de mauvaise surprise au final. De plus, un récapitulatif vous sera donné le deuxième jour avec l’ensemble de vos choix et de vos plus-values vous permettant d’en supprimer ou d’en ajouter si vous le souhaitez.
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Finitions extérieures
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Finitions fenêtres
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Escaliers
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Poignées portes intérieures
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Portes intérieures
En fin de compte, après ces deux jours cette partie importante de l’élaboration de votre projet sera terminée. La vision globale de toutes vos finitions au même endroit vous aura évité de nombreux allers-retours entre fournisseurs et vous aurez surtout bénéficié de l’aide supplémentaire d’une personne supervisant le tout et connaissant déjà votre projet de ses débuts.
par Mistral | Août 26, 2016 | Actualités
Un projet de construction, tout comme l’acquisition d’un bien immobilier existant, implique un endettement important pour la plupart des familles décidant de franchir le pas.
Diverses formes d’hypothèques ou de crédits leur seront proposées, plusieurs avis différents et parfois contradictoires leur seront donnés… Dans cette jungle d’informations et de propositions, il devient vite difficile de s’y retrouver sans quelques connaissances du sujet. Ajoutons à cela que c’est souvent le projet d’une vie et les moyens financiers qui vont avec qui est en jeu, et le stress de trouver LA solution s’accroit…
Par quoi commencer ?
Une fois que vos critères sont établis (zone géographique, besoin en surface habitable, pièces souhaitées,…) ou que vous trouvez un projet qui correspond à vos désirs, la première étape est de déterminer le budget que vous pourrez consacrer à votre futur logement.
Lors d’un rendez-vous, votre banquier vous donnera un premier estimatif basé sur vos gains et votre fortune. Il aura pour cela besoin de vos certificats de salaires, déclarations d’impôts et preuve des fonds propres s’ils ne sont pas dans sa banque.
Au-delà des calculs, vous devrez aussi décider de la part de votre revenu que vous êtes en mesure – et que vous avez envie – d’investir dans votre logement.
Maintenant, vous savez dans quelles limites de prix vous pouvez chercher votre bien.
Attention cependant, à son prix d’achat viendront s’ajouter divers frais (frais de notaire, inscription au registre foncier, droits de mutation), de l’ordre de 3% à 5% de sa valeur (ces montants variant d’un canton à l’autre). Ces frais ne sont pas compris dans le calcul du financement. Il est de ce fait important d’en tenir compte dès le départ afin de prévoir des fonds supplémentaires pour les couvrir.
Je désire aller de l’avant…
Voilà, vous avez trouvé ou élaboré un projet qui vous convient et qui correspond à votre budget selon ce premier estimatif. Maintenant, il faut que la banque accepte de vous accorder un crédit. En effet, ce n’est pas parce que le coût de votre projet entre dans la fourchette de prix qu’elle vous avait donné que le crédit sera accepté.
Votre demande de crédit devrait être transmise à votre banque avec un dossier détaillé et bien préparé. En effet, des documents complets et d’actualité peuvent influencer positivement la décision. L’idéal est donc d’apporter le dossier du bien souhaité avec sa surface, le descriptif de la construction, ses plans, un exemple de contrat de vente de l’entreprise, un plan cadastral et l’extrait du registre foncier, ainsi qu’un devis de l’entreprise et ce qu’il faut prévoir comme frais éventuels supplémentaires. Ces documents rendront ainsi votre demande concrète.
Les banques analyseront votre demande du point de vue de la qualité du bien et de votre solvabilité. Selon leur appréciation, le taux d’intérêt ainsi que les conditions du prêt seront différentes. Par exemple, en cas de jugement favorable, vos conditions seront meilleures qu’en cas d’appréciation médiocre.
Il est conseillé de faire votre demande à plusieurs banques afin de recevoir différents avis sur votre projet et différentes propositions de financement en vue de choisir ce qui vous convient le mieux.
En effet, l’estimation exacte de la valeur d’un bien immobilier est une procédure compliquée et il peut exister des écarts importants entre la valeur donnée par l’organisme financier et la valeur réelle. Suite aux pertes importantes enregistré
es dans les années 90, les banques sont prudentes et font désormais un estimatif strict de chaque bien afin d’éviter de nouveaux dommages. C’est également pourquoi si selon leur estimation votre bien ou le terrain vaut moins que la réalité, vous serez tenus d’apporter vous-même la différence.
Quelle est ma part du financement à apporter ?
20% de la valeur du bien devra être apporté par vos fonds propres sous forme d’espèces venant de comptes épargne, de dépôts sur des comptes courants, d’avance ou de crédit fait par des proches, ou par des avoirs du 2e ou 3e pilier.
Il est possible d’utiliser le capital du 2e pilier pour le financement de sa résidence principale depuis 1995 grâce à l’ordonnance sur l’encouragement à la propriété du logement.
Le crédit de construction
Il est exclusivement destiné aux terrains à bâtir ou aux projets de constructions ou de rénovations. Le montant minimal est fixé à CHF 25’000.- mais il ne pourra excéder 80% de la valeur vénale calculée dans le cadre d’immeubles d’habitation utilisés pour vous-même. Ce plafond peut différer en fonction du bien immobilier.
Sur une base de compte courant, le montant du crédit augmente suivant la progression des travaux, vous permettant ainsi de régler les factures des artisans ou les échéances des paiements de l’entreprise générale au fur et à mesure de leur émission. De plus, vous profitez d’un avantage optimal en ne payant des intérêts que sur le montant du crédit utilisé. Le taux d’intérêt est variable. Selon l’usage suisse, la charge de ces intérêts est prélevée quatre fois par an: au 31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre. Cette charge est composée des intérêts intercalaires (intérêts sur la dette) et des commissions pour la gestion du crédit. Ainsi, si votre chantier se déroule rapidement ces charges seront prélevées moins souvent faisant ainsi baisser vos frais.
Le crédit de construction est créé pour la durée du projet de construction. Pendant le contrat ou à son échéance vous pourrez le convertir partiellement ou totalement en prêt hypothécaire. Cette action est appelée consolidation. Dans le cas d’une consolidation totale, la banque libère votre emprunt à la fin du chantier et le converti en crédit hypothécaire. En cas de consolidation partielle, à chaque échéance se crée un crédit hypothécaire.
Le prêt hypothécaire
Destiné au financement immobilier, c’est un prêt à long terme effectué par la banque. Il peut être octroyé jusqu’à hauteur de 80% de la valeur de l’immeuble, divisé en deux parties : le 1er rang, correspondant à environ 2/3 de la valeur vénale du bien et le 2e rang qui est de maximum 15%. Le 2e rang devra être remboursé au plus tard à l’âge de la retraite et sur une durée maximale de 20 ans. L’hypothèque sera ainsi amortie pour ne plus représenter que 2/3 de la valeur vénale du bien. Vous pourrez également choisir de l’amortir de façon plus importante. Vos charges seront les intérêts de la dette et d’autre part l’amortissement du prêt.
Le bien immobilier sera pour la banque la garantie de remboursement du prêt immobilier. Il sera ainsi établi une cédule hypothécaire ou une hypothèque qui seront inscrites au registre foncier avec acte chez le notaire. La garantie représentée par l’hypothèque diminuera au fur et à mesure des remboursements, celle de la cédule hypothécaire restera la même. Ainsi, elle pourra par la suite être utilisée pour des travaux futurs sur la maison.
Dans le cadre d’un prêt hypothécaire, vous devrez décider de plusieurs points avec votre banque :
- Le modèle hypothécaire : les hypothèques peuvent être à taux variable ou fixe ou basées sur le marché monétaire. L’hypothèque à taux variable a une durée illimitée et sa résiliation est possible à tout moment en respectant le délai prévu. Un taux variable engendre cependant un risque plus élevé. A taux fixe, le risque est faible. Sa durée est fixe (de 1 à 10 ans) avec pénalité en cas de résiliation. Il n’y a aucun besoin de s’en soucier jusqu’à environ 6 mois avant l’échéance. L’hypothèque Libor a elle aussi un taux variable selon le taux LIBOR (London Interbank Offered Rate) pour un risque moyen. A chaque échéance (tous les 1 à 12 mois selon votre contrat), son taux est adapté au marché. Sa durée est fixe (de 2 à 6 ans) avec pénalité en cas de résiliation sauf si c’est dans le cas d’un échange avec un autre produit de la même banque.
Ce choix dépendra de votre situation personnelle et financière, du type de bien ainsi que de l’appréciation de l’évolution future des taux d’intérêt. Selon la sécurité ou la liberté dont vous avez besoin, d’un budget rigoureux ou qui peut subir des fluctuations, chaque modèle a ses avantages et inconvénients. C’est pourquoi trouver une personne qui pourra vous détailler de manière compétente ces options est important avant de signer un contrat. L’idéal serait de choisir divers modèles pour chaque partie de l’hypothèque mais surtout de choisir des durées d’échéances différentes.
- Le genre d’amortissement : direct ou indirect, il peut avoir une grande incidence sur vos impôts. L’idéal est donc de s’entretenir avec un spécialiste. L’amortissement direct consiste à rembourser un certain montant périodiquement. La dette hypothécaire diminue ainsi constamment et en même temps qu’elle, les charges que représentent les intérêts. Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’avec la diminution des charges les déductions des intérêts sur les impôts diminuent également. L’amortissement indirect quant à lui ne rembourse pas directement l’hypothèque. Les amortissements sont épargnés séparément sous la forme de cotisations d’assurance ou de placement (par exemple sous forme de 3e pilier). La dette subsiste ainsi durant toute la durée contractuelle et peut être déduite pour les impôts. Cependant, la charge des intérêts ne diminuera pas. L’idéal serait de choisir cette forme de remboursement lorsque les rendements de ces placements sont plus élevés que les charges des intérêts hypothécaires (avantage fiscal compris).
Dans le cadre d’un versement sous forme de 3e pilier, les avoirs pourront être consacrés ultérieurement à l’amortissement mais également aux rénovations du bien.
Cependant, en amont de ces choix il conviendra d’avoir comparé les offres des différents établissements financiers en se basant toujours sur le même modèle d’hypothèque. Ce, afin de choisir la proposition vous convenant le mieux et les conditions vous permettant d’économiser de l’argent sur le financement. Pour cela, la concurrence entre banques jouera son rôle mais également celle banque-assurance dont on peut retenir deux points :
- Sur le long terme les taux d’intérêts proposés par les assureurs sont souvent meilleurs que ceux des banques.
- Les assurances ont des critères d’acceptation du bien souvent plus stricts que les banques.
Et la suite ?
Au plus tard à l’expiration de l’hypothèque, il faudra la remplacer par une nouvelle. Mieux vaut s’y préparer à l’avance et discuter avec son banquier des nouvelles possibilités, en vue d’avoir les meilleurs conseils pour prendre cette nouvelle décision qui peut être basée sur un autre modèle d’hypothèque que la précédente.
En résumé
Les conditions financières de base sont d’apporter 20% de fonds propres, dont minimum 10% de fond propre réel (argent sur compte, titres, 3e pilier, prêt ou avance sur héritage). Le 10% restant peut être financé par la caisse de pension.
Pour les autres 80%, ce sera sous forme de crédit. Afin qu’il puisse être supportable, le coût annuel du logement ne devra pas être supérieur à 33% du revenu annuel.
Exemple :
Prix d’achat du bien immobilier |
700’000.- |
Hypothèque (soit 80% du prix d’achat) |
560’000.- |
Intérêts à 5% * |
28’000.- |
Amortissement (1% de l’hypothèque) |
5’600.- |
Frais annexes (1% du prix d’achat) ** |
7’000.- |
Somme des charges |
40’600.- |
Revenu annuel minimum (charges à 33%) |
125’000.- |
* taux moyen sur lequel les banques se basent généralement
** calculé sur une moyenne pour prévoir les réparations et autres frais sur le bien immobilier
Attention, sachant que les taux d’intérêts sont actuellement bas, il vaut veiller à pouvoir d’être capable de supporter une charge d’intérêt un peu plus élevée que celle actuelle et à profiter de cette période pour mettre l’argent économisé grâce à ces taux bas de côté en prévoyance du cas où les taux futurs viendraient à augmenter.
Sources :
Précis de Suisse Hypothèque
Construire avec succès, ECAB
hypotheques.homegate.ch/conseils
Delphine Bec
par Mistral | Août 2, 2016 | Actualités
Aujourd’hui, la cuisine est au cœur des projets d’aménagement, que ce soit lors de constructions nouvelles, d’achat de biens existants ou de rénovations. Cet endroit a priori commun et banal s’est au fil du temps imposé comme le lieu incontournable où la famille se retrouve. En effet, quelle que soit la taille de notre logement, tout le monde se réunit systématiquement dans la cuisine à toute heure de la journée. On y débriefe sa journée, on s’y arrête pour la première étape du matin et la dernière de la soirée, et on y retourne pour son usage de base : faire à manger. La cuisine est ainsi devenue au fil du temps la pièce maîtresse de nos maisons.
On y passe du temps, il faut donc s’y sentir bien. D’où ce nouvel engouement à sa conception, la sortant ainsi de son rôle purement fonctionnel pour la faire devenir un lieu esthétique et convivial.
Un peu d’histoire…
En Occident, ce sont les Hollandais qui, au 17ème siècle, inventent la cuisine en tant que pièce consacrée à la préparation des repas. Jusqu’au 18ème siècle cependant, par manque de place et de moyens, la cuisine continuera à se faire dans le coin d’une pièce, peu importe laquelle, y compris chambre à coucher. Pour les classes aisées, de vastes cuisines sont créées mais soigneusement tenues à l’extérieur du logement principal.
Au 18ème siècle, avec l’ascension de la bourgeoisie et son urbanisation (engendrant des surfaces de vie plus restreintes), la cuisine intègre peu à peu l’habitat principal, tout en restant quand même dans les extrémités ou les sous-sols. La cuisine est encore considérée comme l’espace des domestiques, avec ses fumées, ses odeurs et son bruit.
Avec le temps, ces vastes offices se simplifient et l’on finit par y ajouter la salle à manger. Ce rapprochement entre l’endroit où l’on mange et l’endroit où l’on prépare le repas est notamment rendu possible par l’amélioration de l’hygiène (les sols et les murs se couvrent de carrelages et d’émail, plus faciles à nettoyer, les cuisines sont dotées de moyens de ventilation tandis que la gazinière, l’évacuation des eaux sales et les premières armoires réfrigérantes apparaissent).
Au 20ème siècle, l’arrivée de la hotte aspirante permet de renforcer encore la propreté de la cuisine en éliminant les odeurs. Découlement immédiat de cette invention, on casse les murs séparant la cuisine du reste de la maison au cours des années 80, créant ainsi les cuisines ouvertes.
Choisir sa cuisine
Ça y est ! C’est le moment de choisir votre nouvelle cuisine. Avant de jeter votre dévolu sur le modèle et l’aménagement vu chez vos amis et qui vous avaient tant plu, il convient de réfléchir à plusieurs critères :
- L’état des lieux : quelle est la surface au sol de l’espace cuisine et la forme de la pièce ?
- L’état des bes
oins : grande famille ou couple ? Vous aimez passer du temps à préparer à manger ou préférez les snacks et produits déjà prêts ? Vous souhaitez pouvoir y recevoir du monde ou plutôt la garder comme espace privé ?
- L’état des désirs : contemporain, classique, high-tech, bois, dans quoi vous sentez-vous à l’aise?
- L’état du long terme : une cuisine jolie mais salissante, un manque de rangements en faveur de l’esthétique,… Une cuisine doit aussi être pratique et ne pas vous compliquer la vie au bout d’une année.
- L’état financier : trouver la meilleure façon de concilier ces différents points avec son budget cuisine, selon l’importance que l’on accorde à chacun d’entre eux.
L’aménagement
- Pour une petite cuisine (en-dessous de 10 m2), l’étude de son agencement doit être réfléchie et spécifique afin de profiter au mieux la surface disponible.
- Pour une cuisine de taille moyenne (entre 10 et 15 m2), l’idéal – surtout pour des cuisines en longueur – est le double I. Deux linéaires de meubles sont implantés face à face, évitant ainsi les meubles d’angle et limitant les déplacements inutiles, si bien disposés (en créant par exemple un triangle lavage – cuisson – réfrigération).
- Pour une grande cuisine (plus de 15 m2), sa disposition est très souvent en U ou en L. Si la cuisine est spacieuse, vous aurez alors la possibilité d’y ajouter une partie au centre de la pièce : un îlot central.
Certaines configurations sont cependant parfois imposées par la forme même de la pièce. Dans le cas d’une cuisine linéaire par exemple, sa forme longue oblige la plupart du temps à disposer les meubles contre l’un des murs. Le reste de la cuisine devra alors être créé en vue de casser cette impression de couloir.
Très fréquente, la cuisine dite américaine, ouverte sur une autre pièce (généralement la salle à manger), crée un espace convivial et souvent plus lumineux. Il faut cependant prendre en compte dans ce choix la gestion du bruit et des odeurs.
Quoi que vous choisissiez comme type d’aménagement, l’emplacement des différentes parties serait dans l’idéal le suivant :
- dans un espace le plus réduit possible les 3 pôles principaux de votre cuisine (cuisson, lavage et réfrigération)
- les places prévues pour la poubelle, l’évier, les rangements et le lave-vaisselle également proches les unes des autres.
Ce, en vue d’éviter des déplacements inutiles. Il faudra aussi veiller, dans la limite des possibilités de la pièce, à respecter les dimensions généralement conseillées, soit 70 cm de libre devant les plans de travail et 90 cm devant les modules qui s’ouvrent, plus un espace de 120 cm généralement nécessaire au croisement facile de 2 personnes.
Le style
L’ambiance dans cette pièce doit vous ressembler, vous plaire et vous paraître tout de suite familière. Il est important également de tenir compte de ce que vous souhaitez en faire : une cuisine ouverte pour sa convivialité, une grande cuisine qui soit familiale, une cuisine de charme avec ses meubles en bois, ou une design à la pointe de la technologie…
En choisissant vos couleurs, les matériaux et la lumière qui vous conviennent, vous créerez ainsi une cuisine personnelle.
Parmi les styles de cuisine les plus courants on retrouve :
- contemporain (innovateur et moderne)
- design (recherché et intemporel)
- rustique (chaleureux et traditionnel)
- classique (élégant et naturel)
La tendance actuelle est au retour vers des cuisines authentiques (style rustique ou provençal) ou au contraire très design.
Les meubles
A la base de toute cuisine, les meubles représentent la dépense la plus importante dans son budget et vous suivront de longues années. Il vaut donc mieux être sûr de son choix et de leur qualité avant de s’engager.
A savoir cependa
nt que pour les meubles en kit tout comme pour les marques très haut de gamme, les caissons sont tous fabriqués de la même manière: du bois aggloméré de 18mm d’épaisseur. C’est uniquement la façade du meuble qui fera la différence de prix selon sa composition et ses finitions. Le prix d’un revêtement en vrai bois massif par exemple peut atteindre des sommets. Il est pourtant actuellement à nouveau dans les préférés, principalement dans ses variations ambrées ou blanchies qui lui donnent un aspect classique mais moderne, surtout lorsqu’il est associé à de la pierre ou de l’Inox.
Le principal dans le choix de vos meubles sera de penser au confort de la personne qui les utilisera le plus en adaptant leur hauteur et de veiller à ce que les espaces rangement soient suffisants.
L’électroménager
Lorsque l’on achète une cuisine équipée, le coût de l’électroménager sera compris dans le devis global de la cuisine. Le cuisiniste vous proposera toujours des appareils intégrables à vos meubles à choisir entre une ou deux marques. Son offre aura ainsi l’avantage d’être cohérente et esthétique : l’électroménager proposé s’intégrera parfaitement dans les meubles choisis. De plus, l’achat groupé chez un cuisiniste vous enlèvera tout souci ultérieur, étant donné qu’il se chargera aussi bien de l’installation que du service après-vente. 
A quel prix ?
Tout dépend de votre budget et de vos souhaits. Les prix des cuisines peuvent en effet être très différents :
- Premier prix : les cuisines les moins chers sont celles en kit ou pré-assemblées. Elles n’offrent par contre aucune possibilité d’adaptation à votre intérieur ou à vos souhaits et n’ont que des choix limités proposés.
- Moyenne gamme : comparé aux meubles des cuisines premier prix, ceux des cuisinistes sont travaillés jusque dans les moindres détails. Par exemple, les charnières métalliques des portes sont faites pour durer 20 ans, les tiroirs s’ouvrent et se ferment du bout des doigts, les meubles hauts s’équipent de portes relevables, tandis que des modules spécialisés déclinés dans toutes les dimensions sont créés pour le rangement. Ce sont des cuisines pratiques et esthétiques.
- Cuisines laboratoires : inspirées de celles des grands chefs, elles sont organisées pour un maximum d’efficacité. Elles permettent par exemple de varier les hauteurs des meubles et équipements en fonction de leur utilisation: zone de cuisson surbaissée, plan de travail surélevé, placards en hauteur mais accessibles, lave-vaisselle à portée de mains,…
- Haut de gamme : design ou classique, la priorité est au décor plus qu’au côté pratique avec, selon le budget, la possibilité de « gadgets » à ajouter. Par exemple, des portes dans une microfibre proche du cuir. Développées avec la collaboration d’architectes-designers, les cuisines à forte valeur ajoutée ont des finitions de façades très élaborées, des dessins exclusifs de poignées, des aménagements intérieurs intelligents et raffinés, des vitrines suspendues,…
En dehors de ce choix « de base », le prix de votre cuisine dépendra beaucoup, comme mentionné auparavant, du choix des meubles. Ainsi il peut exister d’importantes différences de prix entre deux modèles d’aménagement apparemment identiques, pouvant facilement passer du simple au double.
Influence également le prix le nombre de meubles choisis. Normal, mais à y penser tout de même.
Dernier point, les équipements intérieurs des placards. Les plus sophistiqués pouvant être le triple du prix de ceux de base.
Même s’il est impossible dans l’absolu de chiffrer le coût exact d’une cuisine car tout dépend de la superficie de la pièce, du choix des matériaux et de la sophistication du mobilier, la répartition de ses coûts est généralement la suivante : 45 – 55% pour les meubles, 15 – 25% pour la pose, 25 – 30 % pour l’électroménager et 5% pour les frais annexes. Le tout dans une fourchette moyenne de prix de CHF 22’000.- à 30’000.-.
Chez le cuisiniste
Sur le marché des ventes de cuisine, les cuisinistes détiennent 45% du marché, les généralistes de meubles tels que Conforama 20%, et les enseignes habitat ou bricolage comme Ikea et Lapeyre, les 35% restants.
La solution proposée par le cuisiniste est la cuisine montée clés en main. Il saura vous proposer une cuisine personnalisée qui corresponde à vos attentes et à vos habitudes et concevra votre projet de A à Z : plan, montage, assemblage, pose des éléments et de l’électroménager et coordination des travaux des différents intervenants (électricien, carreleur, plombier) ou coordination avec l’entreprise générale de construction.
Le devis que vous recevrez sera alors détaillé suivant le plan de votre cuisine.
Pramotton Mobili
Chez Mistral Construction, nous avons l’habitude de travailler avec ce cuisiniste situé à Aoste (Italie) qui propose des cuisines modernes à l’esthétique élégante tout aussi bien que des cuisines classiques au charme d’autrefois. Leurs produits de haute qualité conviennent ainsi à tous les goûts et plaisent grâce à leur association entre leur côté pratique et leur technologie d’avant-garde. La grande liberté dans la composition grâce aux grandes gammes de finitions, de couleurs et de matériaux vous permettra de créer votre cuisine unique.
En 1959, c’est Monsieur Giuseppe Pramotton qui créa la société Pramotton Mobili. Elle est aujourd’hui reprise par ses fils et son petit-fils qui perpétuent sa tradition en y ajoutant l’évolution permanente des finitions et de la technologie. A ce jour, l’entreprise propose plus de 200 marques de meubles. Ce choix ajouté à la qualité et la fiabilité de l’entreprise sont les atouts qui ont permis à Pramotton d’acquérir de plus en plus de clients à l’étranger, en France et en Suisse notamment.
Après l’achat, la livraison et l’assemblage de votre cuisine sont des services prioritaires pour leurs techniciens. Une assistance et un service après-vente sur la durée est également assuré.
Sources :
La cuisine, une pièce rapportée de Valérie Péan
http://www.cotemaison.fr/cuisine/comment-bien-choisir-sa-cuisine_3216.html
Ooreka
Photos AP Cuisines et Pramotton Mobili
Delphine Bec
par Mistral | Juil 25, 2016 | Actualités
Fenêtres triple-vitrage
Combinées notamment avec une excellente isolation des murs extérieurs et un contrôle de la ventilation, les fenêtres dotées d’un triple-vitrage permettent de réduire de manière importante et durablement les dépenses énergétiques (peu ou plus de chauffage), d’où notion de maisons « basse consommation ».
Les fenêtres sont des points faibles dans l’isolation d’un bâtiment, mais contrairement aux surfaces opaques, elles laissent entrer les rayons du soleil, ce qui contribue au chauffage des locaux. Les triple vitrages sont devenus si performants, que ce sont les cadres de fenêtre qui laissent désormais perdre le plus de chaleur.
Autre avantage du triple-vitrage : il permet de réduire le bruit extérieur.
Les fenêtres triple-vitrage « Top88 » de Bien-Zenker
Coefficient de transmission thermique Ug=0,5 W/m²K
(Comparaison Exigence © Minergie Ug 0.70 W/m²K, mais en double vitrage seulement)

1) Fenêtre en PVC Top88
Avec profil multi-chambre isolant.
2) Triple vitrage
Verre isolant à triple vitrage pour phonique et thermique.
Autres types de fenêtres triple-vitrage de Bien-Zenker
A) Bois (en option)

B) Bois-Alu (en option)

par Mistral | Juin 29, 2016 | Actualités
A cette occasion, et en vous le souhaitant ensoleillé, nous vous proposons un instant détente avec notre grille de mots croisés spéciale Mistral Construction :

Générateur de grille : http://worksheets.theteacherscorner.net/make-your-own/crossword/
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