par Mistral | Mar 31, 2017 | Actualités
Les couleurs pour nos intérieurs se déclinent en des nuances de plus en plus variées.
Mais plus de choix signifie aussi plus de difficulté à sélectionner les bonnes teintes et les bonnes combinaisons…
Alors comment réussir à harmoniser les couleurs entre la décoration, les meubles, et les murs de chaque pièce ?
Comment les choisir ?
Différents critères entrent en jeu pour définir la meilleure couleur pour une pièce. Selon la taille et la forme, l’orientation, et l’utilisation de chaque lieu.
Par effet d’optique, chaque couleur crée une perspective différente et modifie les volumes. Il ne faudra donc pas négliger les sols, plafonds et fenêtres mais prendre chaque pièce dans sa globalité.
Pour abaisser visuellement un plafond, on choisira des couleurs sombres ou on prolongera sa couleur sur les murs.
Pour faire « disparaître » portes et plinthes, les tons seront choisis proches de ceux des murs pour les portes et de ceux du sol pour les plinthes.
Les couleurs chaudes (jaune, orange, rouge,…) réduisent l’espace. On les choisira alors pour rendre un endroit plus intime. Elles sont également conseillées pour les pièces sombres d’origine et pour les salles à manger et cuisines.
Les couleurs froides (bleu, vert, violet,…) agrandissent l’espace. Elles sont plutôt conseillées pour les chambres ou les salles de bains.
Pour une petite pièce on choisira une seule couleur, claire ou blanche pour l’agrandir. Pour changer du blanc sur les murs, les tons lin, sable et marron glacé sont de bonnes alternatives qui de plus évitent de se salir trop rapidement et de paraitre ainsi moins lumineux.
Des murs blancs sont à privilégier en cas de meuble ou d’objet de décoration massif. La simplicité du blanc le mettra en valeur et équilibrera l’ensemble.
Pour une très grande pièce que l’on souhaite rapetisser on choisira plusieurs coloris ou des teintes chaudes et foncées.
D’une manière générale, plus une teinte aura de blanc, plus elle renverra la lumière et éclairera une pièce. Les couleurs brillantes auront le même effet. Les couleurs mates quant à elles absorberont la lumière et renforceront la teinte choisie.
Une autre façon de sélectionner les couleurs est de le faire d’après l’ambiance que l’on souhaite donner au lieu. Par exemple :
– rouge et orange : énergiques, ces couleurs réveillent une pièce.
– bleu : représentant la mer et le ciel, il aide à la sérénité et au repos. En couleur principale, on le privilégiera en pastel.
– vert : nature, il est idéal dans une chambre pour la tranquillité.
– violet : souvent associée à la méditation et à la réflexion. Délicate car proche du rose, c’est une couleur plus froide et donc plus appropriée pour le sommeil.
– rose : douceur et tendresse. Dans des teintes pastelles ou cassées on peut l’utiliser sans trop féminiser une pièce en le mariant avec du blanc pour un aspect romantique ou du vert pour une apparence printanière.
– blanc, beige et gris : indétrônables, ces couleurs neutres illuminent une pièce et offrent une ambiance apaisante. Elles permettent également de composer facilement sa décoration.
Avant le choix final d’une couleur on vérifiera sa réaction à la lumière naturelle qui peut en modifier ses nuances. On tâchera également de prendre un ton au-dessous de ce que l’on aurait choisi instinctivement car une fois sur les murs la couleur apparaît toujours plus forte qu’imaginée.
Si l’on a peur de ne pas maitriser les mariages de couleurs, on optera presque sans risque pour des teintes naturelles (couleur lin, bois,…) qu’on associera avec une autre couleur au ton plus vif tel qu’un rouge pétant ou un bleu roi.
Pour s’aider, on peut également se tourner vers la roue chromatique. C’est une représentation circulaire des couleurs, divisée en 12 segments et en 5 cercles concentriques. Les teintes de bases y sont représentées des plus chaudes aux plus froides. Ainsi, on voit très vites celles qui sont en harmonie (les plus proches) et celles qui se contrastent (les plus
éloignées).
Concrètement, en choisissant les couleurs d’un même cercle on conservera une homogénéité dans les teintes, pour une complémentarité on regardera la couleur à l’opposé de celle choisie et pour rester dans une même ambiance on ne gardera qu’un quart de cercle, celui correspondant au mieux à notre personnalité.
Comment les utiliser ?
En choisissant l’une des trois possibilités ci-dessous :
– La monochromie. On sélectionne une couleur dans une seule teinte pour toute la pièce. C’est le choix le moins risqué.
– Le ton sur ton ou camaïeu. Une seule couleur mais dans différentes tonalités. Les plus claires seront privilégiées pour les grandes surfaces afin de donner une impression d’espace tandis que les plus soutenues seront apportées par les meubles et objets de décoration.
– L’harmonie contrastée associe quant à elle des couleurs différentes. Afin d’avoir un bel ensemble, on en choisira au maximum trois dont une sera utilisée à 80%, une à 15% et la dernière à 5%. On évitera par contre de mettre plusieurs couleurs pimpantes qui vont se tuer les unes les autres et lassent plus rapidement.
Dans l’idéal, les accessoires auront des coloris plus soutenus que la pièce elle-même. Ils pourront également servir pour donner la couleur à une pièce si l’on n’ose pas peindre les murs. Attention d’ailleurs à ne pas oublier que notre pièce est déjà colorée par les coussins, objets décoratifs, voilages, meubles ou luminaires. Insérer une couleur supplémentaire sans en tenir compte peut gâcher le résultat. Mieux vaut donc prendre en référence la couleur dominante de la pièce (celle d’un grand meuble, des rideaux ou d’un mur) pour choisir les autres selon ses envies.
Pour réaliser son association de couleurs, on oublie aussi souvent de penser aux plinthes, portes, boiseries ou plafonds. Et pourtant, un résultat réussi suffit parfois à peu de choses comme par exemple une couleur sur un mur avec une touche d’une autre sur le contour d’une porte…
Visite colorée
Les pièces de passage (couloir, entrée, dressing, WC) dans lesquelles on ne reste habituellement que quelques minutes permettent d’oser les mélanges même les plus contrastés. C’est l’endroit où l’on peut laisser libre cours à ses envies, d’autant que ce sont souvent des pièces peu meublées. A l’inverse on évitera des couleurs dont on peut vite se lasser dans les pièces à vivre…
Salle de bain
Selon ce que l’on souhaite dans sa salle de bain la couleur sera déterminante.
Un réveil de bonne humeur ? Privilégiez une salle d’eau revitalisante avec des couleurs dynamiques telles que le rouge, jaune, orange ou vert anis. Les couleurs chaudes donneront de la joie et de la modernité à votre pièce. Cependant dans une salle de bain il convient de les marier avec des teintes sobres.
Plutôt cocooning ? On opte pour les couleurs crème, chocolat, taupe ou gris perlé.
Longtemps mises à l’écart de cette pièce, les couleurs noires, dorées et prunes y apparaissent désormais pour lui donner un style contemporain. Pour une salle de bain baroque par exemple. Le noir sera apporté par les sanitaires, le revêtement et le mobilier.
Privilégié pour cette pièce le thème aquatique, dans des nuances bleues, est synonyme de relaxation. Pour un côté plus maritime, on le mariera au blanc et au bois.
Déconseillé pour cette pièce, le vert est cependant bienvenu en petites quantités pour un côté nature notamment marié à du bois brut.

Cuisine
Lieu de partage, la cuisine peut également s’ouvrir à la couleur. Dans une grande cuisine, on pourra même s’amuser à les varier.
Pour un côté rétro on opte pour un vert foncé, dans l’idéal sur une zone délimitée afin de ne pas se lasser. Un peu de contemporain à votre cuisine en bois ? On y ajoute des touches de noir. Plus classique, le blanc cassé est la couleur cuisine par excellence pour un côté naturel, familial et chaleureux.
Le rouge est symbole de gourmandise autant l’utiliser dans la cuisine ! Sur un pan de mur ou plus si l’on aime cette couleur, on peut également le poser par petite touche pour pimenter la pièce.
Dans cette pièce, toutes les couleurs sont permises. Les couleurs chaudes apportées par une bande au ton vif dynamiseront la cuisine, le bleu-gris sera le bon compromis entre couleur et neutralité et le sable lui donnera une ambiance cosy.
Salon
Pour cette pièce importante au sein de la maison, mieux vaut bien choisir sa couleur.
Selon son orientation on pourra privilégier certaines teintes. Pour réchauffer un salon au nord par exemple, on choisira des couleurs chaudes (taupe, beige, blanc cassé) tandis que pour adoucir l’ambiance d’un salon exposé sud on privilégiera des couleurs douces (jaunes miel, rose pêche) et des peintures mates.
Vintage ou contemporain, les couleurs ne devront pas dépareiller avec le style donné.
Dans les salons où il y a déjà des rideaux, des meubles ou des objets de couleurs vives, mieux vaut se tourner vers des teintes métalliques comme les gris, avec la possibilité d’y apporter une pointe de vert. La décoration sera mieux mise en valeur et les murs n’apporteront pas une surdose de couleur.
Chambre
Votre lieu, votre personnalité. La chambre doit avant tout vous ressembler. Du vert pour la sérénité de la pièce, du gris pour un côté chic et sobre, du blanc classique qu’on poussera jusque dans les décorations…
Pour la dynamiser un peu on pourra lui apporter des touches de bleu, de vert soutenu, de rouge et de violet.
Sources :
http://www.maison.com
http://www.cotemaison.fr
Delphine Bec
par Mistral | Fév 28, 2017 | Actualités
Sous ce nom futuriste se cache quelque chose de bien connu : la tuile en terre cuite. Mais alors, pourquoi tant de mystère?
L’Invisible Solar est en fait une tuile révolutionnaire : à l’aspect traditionnel de la terre cuite, elle est fabriquée avec les dernières nouveautés technologiques concernant l’énergie solaire lui permettant d’avoir un dispositif photovoltaïque invisible intégré.
Premier avantage, son apparence peut s’adapter aux caractéristiques de la région dans laquelle elle sera posée. Elle peut ainsi être produite à partir d’argile locale comme par exemple dans le Sud de la France afin de garder ce coloris propre aux toits provençaux.
Mais plus incroyable encore, sa surface peut également être de pierre, de béton ou de bois !
Sa grande flexibilité concernant son aspect offre ainsi de nombreuses possibilités de combiner formes et coloris afin de ressembler aux principaux matériaux de construction.

Deuxième avantage, ce produit est fabriqué à base de matériaux non toxiques naturels ou recyclés et ses éléments de composition sont recyclables.
Si cette invention remporte un immense succès, il n’est pas lié uniquement à ces deux avantages mais également aux nombreuses fonctions qu’apporte cette tuile hors du commun.
En effet, en plus de produire une énergie propre et renouvelable, tout comme une tuile standard elle imperméabilise et protège les habitations, mais permet également de purifier l’air des substances nocives. Bonus non-négligeable, sa surface est autonettoyante.
Comment ça marche ?
Sa surface opaque à la vue mais transparente pour les rayons du soleil permet de recouvrir les cellules photovoltaïques sans limiter leur efficacité. Ainsi, le soleil pénètre facilement et peut activer ces cellules.
Plus scientifiquement, son fonctionnement se base sur le principe de la basse densité moléculaire. Chaque module est formé avec un composé polymère (à base de plastiques recyclés) qui est travaillé pour activer l’absorption des photons. A l’intérieur de ces modules viennent ensuite incorporées des cellules standards de silicium monocristallines.
Dyaqua
C’est la PME italienne Dyaqua, spécialisée dans l’intégration esthétique des énergies renouvelables, qui a inventé ce concept.
Cette entreprise projette et produit une technologie photovoltaïque et LED innovante qui se distingue par sa parfaite intégration architecturale et esthétique. Leur objectif est de créer des produits fonctionnels et durables, tant d’un point de vue écologique qu’esthétique, et respectant les caractères esthétiques des bâtiments et du lieu où ils sont installés.
Leur premier produit phare est la gamme Medea. Il s’agit de lampes LED ultrarésistantes qui ressemblent aux matériaux de construction usuels tels que la pierre, la brique ou le carreau. Ainsi, durant la journée vous ne voyez qu’un mur ou un sol normal mais la nuit vous avez des lampes intégrées qui peuvent s’éclairer. 
Le tout fonctionne grâce à une invention innovante qui permet de les rendre opaques à la vue mais transparentes pour la lumière LED. Ces lampes LED hors du commun sont de plus très résistantes à l’eau, à l’humidité et aux produits de nettoyage. Comme souhaité par Dyaqua pour leurs produits, les lampes Medea sont également recyclables, purifient l’air et s’auto-nettoient. De plus, elles consomment très peu d’énergie et ont une efficacité allant jusqu’à 70’000 heures d’utilisation continue.
En parallèle au lancement de ce produit, l’entreprise réfléchissait déjà à l’idée d’apporter de l’énergie solaire dans les centres historiques. Cela faisait donc un moment que la recherche pour l’Invisible Solar était en route de façon très présente mais le processus de développement fut long. Finalement, après 6 ans de recherches et de développement, le produit a vu le jour et a été commercialisé en Italie pour la première fois le 1er juin 2016.
Le but futur de Dyaqua est de continuer leur activité dans la continuité avec d’autres projets photovoltaïques invisibles et d’illumination intégrée.
But
L’idée principale de Dyaqua dans la création de l’Invisible Solar était de proposer une solution aux centres historiques et aux rénovations des monuments du patrimoine afin de promouvoir les énergies solaires sans perdre en esthétique.
Cette révolution énergétique était d’ailleurs attendue depuis plusieurs années pour rénover les centres historiques de villes comme Florence, Venise et même Rome.
Dès lors, même les plus anciens édifices du patrimoine et les bâtiments protégés pourront être dotés de panneaux photovoltaïques.
D’un point de vue moins public, cette tuile peut également être une solution aux problèmes rencontrés par certains particuliers.
En effet, certaines régions refusent les panneaux photovoltaïques sur les nouvelles constructions ou les rénovations pour des motifs de protection du patrimoine ou des paysages. Les propriétaires pourront dès lors se tourner vers cette alternative pour avoir quand même accès à l’énergie solaire.
Installation
Son installation simple ressemble à celle des tuiles traditionnelles en terre cuite.
Dans le cas de constructions existantes, elle permet ainsi de remplacer la couverture déjà en place, en totalité ou partiellement, sans avoir besoin de modifier ou d’ajouter d’autres structures.
Le raccordement (branchement électrique) des tuiles entre elles est réalisé grâce à une vis métallique qui fait office de connecteur. Les rangées de tuiles peuvent ensuite être raccordées à un onduleur réseau ou à plusieurs micro-onduleurs. Voir son installation en vidéo.
L’utilisation de l’Invisible Solar ne se limite pourtant pas aux toits… Il peut aussi bien recouvrir les murs extérieurs et les murets de jardin ou de terrasses ainsi que les parterres extérieurs tels que petites allées, parkings, trottoirs, etc.

En unissant toutes ces possibilités, la production d’énergie peut être diffusée et permettre de couvrir la majorité des besoins énergétiques.
Selon Dyaqua, 15m2 (soit 223 tuiles) permettent un rendement de 1000Wc. En comparaison, pour obtenir le même résultat, il faut environ 7m2 de panneaux photovoltaïques.
Selon l’entreprise également, leur longévité serait par contre de 40 ans contre 25 à 30 ans pour un panneau photovoltaïque standard.
Même si les tarifs ne sont pas donnés publiquement, on peut s’attendre à ce que l’Invisible Solar soit plus coûteux par rendement qu’un panneau solaire. Mais s’agissant d’un produit nouveau, si la demande augmente et que la production augmente en conséquence, il devrait devenir de plus en plus compétitif.
Nous verrons ainsi dans quelques années si le reste de l’Europe a suivi l’Italie dans cette révolution énergétique de ses centres historiques…
Sources :
Dyaqua
www.ecosources.info
http://positivr.fr/
Delphine Bec
par Mistral | Jan 27, 2017 | Actualités
L’hiver s’est à présent installé et la neige nous donne automatiquement envie de nous retrouver en soirée cocooning autour du feu…
Mais avant de choisir notre poêle ou cheminée pour son design, prenons le temps pour un petit tour d’horizon de ces deux modes de chauffage.
La cheminée
Une cheminée est composée d’une niche – dans laquelle se trouvera le foyer – reliée à l’extérieur par un conduit pour l’évacuation des fumées. Cette niche sera soit placée dans un coffrage, soit encastrée dans le mur laissant apparaître uniquement le foyer. 
Cette deuxième option sera privilégiée en cas de peu de place. On pourra y ajouter un cadre décoratif, avec la possibilité de choisir un modèle qui se clipse uniquement afin de pouvoir le changer selon ses envies.
Plus courante, la cheminée avec coffrage pourra même devenir un meuble à part entière en cas de grand espace à meubler.
Les cheminées seront à foyer ouvert ou fermé, selon les priorités de chacun.
Dans le cas d’un foyer fermé, une vitre ou une porte permet de combiner convivialité (en étant ouverte, ce qui permet d’entendre le crépitement des flammes et sentir l’odeur du bois qui brûle) et chauffage (en étant fermée, ce qui permet de restituer environ 70% de la chaleur contre 10% avec la porte ouverte). Si l’on choisit cette porte ou cette vitre coulissante, l’effet une fois ouvert sera encore plus agréable.
La cheminée à foyer ouvert privilégie le charme du feu qui crépite et de l’ambiance « coin du feu » au chauffage. En effet, avec cette structure le rendement en chaleur est très bas (de 10 à 15% contre 70 à 75% avec foyer fermé) et la combustion du bois sera beaucoup plus rapide que dans un foyer fermé.
C’est pour cette raison qu’existent les inserts à cheminée. Sans lui faire perdre de son charme ni la modifier, l’insert s’ajoute dans une cheminée déjà existante à foyer ouvert et permet d’améliorer de manière considérable son rendement.
Après avoir fait ces choix « de base », plusieurs variations existent :
- Le foyer vertical. Un bon moyen de gagner de la place en largeur qui permet en plus une mise en valeur de la vue sur les flammes.
- La cheminée centrale. Contrairement aux habitudes qui la placent contre un mur, la cheminée placée au centre d’une pièce est idéale pour les habitations ayant de grands volumes à chauffer grâce à son excellente répartition de la chaleur sur tout le tour. Ces cheminées centrales peuvent être soit posées au sol ou alors suspendues au plafond par leur conduit. Ces dernières seront idéales pour les habitations avec une hauteur de plafond importante.
- La cheminée pivotante. Centrale elle aussi, elle permet d’orienter l’ouverture du foyer vers les différentes parties de la pièce selon où l’on se trouve. L’alternative est la cheminée centrale entièrement vitrée qui elle offre une vue à 360° sur le feu.
- La cheminée à double face. Elle peut être utilisée pour remplacer les cloisons, entre le séjour et la salle à manger par exemple.
- Sur-mesure. Très tendance, la cheminée sur mesure est traitée comme un véritable objet de décoration avec la possibilité du choix de son style, selon les goûts et la pièce où elle est prévue, de son emplacement, des matériaux et des finitions… Le tout sur des modèles existants ou sur un sur-mesure réalisé de A à Z pour le client.
En résumé, le seul frein au choix de la cheminée est, hormis la place à disposition, l’imagination et le budget à disposition.

Le poêle
Le poêle, avec son foyer fermé, permet un bon rendement pour le chauffage. C’est une bonne alternative à la cheminée en cas de peu de place à disposition, avec l’avantage que les travaux pour son installation sont bien moins conséquents que ceux prévus pour l’installation d’une cheminée. Il peut en outre se démonter facilement, voire même être déplacé en cas de déménagement.
De plus en plus choisis, les poêles design sont d’apparence généralement arrondie et épurée, verticale et métallique. Tout en hauteur, ils peuvent avoir une grande vitre pour admirer les flammes. Comme pour les cheminées, on peut également le choisir rotatif, à double face ou suspendu.
De par leur climat, les pays scandinaves sont de grands utilisateurs de poêles jusqu’à donner leur nom à un style de poêle aux lignes épurées et au rendement élevé. Le revêtement des poêles scandinaves est conçu pour ne pas devenir brûlant, ce qui est idéal dans un logement avec enfants.
Si le souhait est de privilégier le chauffage au charme de regarder le feu brûler dans son salon, il existe également les poêles à granulés, aussi appelés pellets, qui sont faits à partir de sciure de bois. Ces poêles s’allument et s’éteignent automatiquement, avec la possibilité de les programmer selon les plages horaires désirées sur une autonomie allant jusqu’à 48 heures pour les poêles d’appoint et d’une semaine en cas de chauffage principal. Le fonctionnement est en fait simple : les granulés sont stockés dans un réservoir qui les distribue en temps voulu. Selon la chaleur désirée la vitesse de distribution se modifiera. Ce système permet un rendement proche de 90% !
Il existe à présent des modèles mixtes. A bois quand on souhaite profiter du feu à la maison et à granulés pour la chauffer avant de rentrer ou durant la nuit.
Avec la domotique, les derniers modèles de ces poêles à pellets se « pilotent » même à distance !
Les poêles offrent un grand choix d’options parmi lesquelles on retrouve :
- le système « clean glass » qui, à l’aide d’un filet d’air venant balayer la vitre en permanence, empêche la fumée de s’accrocher au verre et d’y déposer de la suie ;
- le chauffe-plat, placé sur le dessus du poêle et généralement en pierre, on peut y garder les plats ou assiettes au chaud ;
- la cuisson au poêle sur une grille qui vient se fixer dans certains modèles et permet d’y cuire grillades ou pizzas… ;
- rangement inclus dans la structure du poêle, style bûcher.

Le rendement
Le rendement est le pourcentage de la chaleur totale produite qui est restitué, le reste étant par définition perdu.
Au vu des grandes différences à ce niveau entre les différents types de cheminées ou de poêles, il convient de faire attention à ce critère. De plus, hormis le chauffage en lui-même, un rendement élevé permet également d’économiser le combustible.
Sachant que le rendement le plus faible est celui des cheminées à foyer ouvert, plusieurs possibilités sont proposées pour l’améliorer :
- l’insert qui diffusera la chaleur dans la pièce par l’intermédiaire de grilles placées à l’avant de la cheminée ;
- une plaque foyère en fonte ou en céramique qui garde la chaleur et la diffuse lentement ;
- un récupérateur de chaleur à air par extraction qui, à l’aide d’un boîtier à ventilation mécanisé, extrait la chaleur au niveau du conduit et la redistribue ensuite via un réseau de gaines. Ce système performant nécessite cependant des travaux importants ;
- un récupérateur à air par ventilation qui, à l’aide d’un petit ventilateur, aspire l’air froid ambiant qui sera réchauffé par un corps de chauffe en fonte puis diffusé dans la pièce. Moins performant il est cependant très facile à installer ;
- un récupérateur à eau. A l’aide d’un réservoir placé dans le foyer, l’eau, telle que dans une chaudière, circule dans des tuyaux où elle est chauffée puis est ensuite distribuée dans des radiateurs. L’installation est donc assez technique.
Le CO2
Écologiques ou non, les chauffages à bois passent souvent d’une catégorie à l’autre.
Ce qui en ressort est que la quantité de CO2 rejetée lors de la combustion du bois est exactement la même que celle emmagasinée par le bois lors de sa croissance et que celle qu’il aurait rejetée lors de sa dégradation naturelle. Ces déchets se retrouvent dans l’air uniquement si la combustion est incomplète ou mal faite. En cela, les nouveaux modèles de poêles, inserts et cheminées, sont très performants et permettent de produire généralement un taux de CO2 de moins de 0.6% dans les fumées.
Sources :
http://www.cotemaison.fr
http://www.pratique.fr
https://poele-cheminee.ooreka.fr
http://www.guide-des-poeles-et-cheminees.com
Delphine Bec
par Mistral | Déc 13, 2016 | Actualités
La journée de Delphine Bec, notre collaboratrice Vente et Marketing, commence vers 07h45 quand elle arrive au bureau de Sion. Après avoir allumé son ordinateur, elle prend un café et répond aux e-mails reçus depuis la veille. Elle s’occupe des prospects, c’est à dire les clients « au début » de leurs contacts avec Mistral. Pour cela, elle leur fait des estimatifs de coûts selon leurs demandes, leur envoie les dossiers de nos projets, répond à leurs questions par rapport à ces projets, etc.
Ces tâches s’effectuent parfois par téléphone, mais principalement par courriel.
Une fois les e-mails traités, elle cherche des terrains disponibles qui conviendraient pour un de nos projets et fait l’analyse de ces terrains. Si un projet y est réalisable, elle prépare le dossier de vente de ce projet. Toujours sous l’œil et les conseils avisés de son collègue !
Delphine s’occupe également de mettre nos nouveautés sur les réseaux sociaux (Facebook, Tweeter, Google+, Instagram,…) et de mettre nos nouveaux projets sur notre site internet et les portails immobiliers.
Si elle dispose encore de temps avant midi, elle profite d’écrire des articles pour les futures Newsletters, de faire la Newsletter du mois suivant ou parfois de réfléchir et rechercher de nouvelles idées pour le marketing de l’entreprise.

L’après-midi, elle profite de sa famille et notamment de ses deux enfants.
Après avoir grandi dans un village de Lavaux entre Lausanne et Vevey, Delphine a fait ses écoles dans le canton de Vaud puis la maturité gymnasiale à Lausanne avec option langues étrangères. Comme elle souhaitait travailler dans l’hôtellerie, elle est partie faire des stages dans le Tessin et à Verbier dans divers postes afin de découvrir les différentes facettes du métier. Après avoir suivi l’Ecole de Secrétariat Hôtelier avec une année pratique en réception dans un hôtel de Lausanne, fin 2008 elle est venue en Valais où elle a travaillé en réception et aux réservations dans l’hôtellerie, entre Verbier et Crans-Montana.
Par envie de changement et également afin de trouver des horaires plus adaptés à sa nouvelle vie de jeune maman de 2 enfants, elle a décidé de chercher à travailler hors de l’hôtellerie.
Delphine a commencé à travailler chez Mistral il y a un an maintenant. Elle a pu reprendre de l’hôtellerie ses notions de marketing, le contact avec les clients et la faculté de pouvoir passer d’une tâche à l’autre. Tout ce qui est de la construction, des règlements pour les terrains, etc, elle l’a appris en travaillant ici et continue d’apprendre chaque jour.
Tout a bien été mis en place pour cela, explications détaillées de notre administrateur et de ses collègues, visite du show-room Bien Zenker en Allemagne,…
Elle aime venir travailler car l’ambiance y est très agréable, elle a droit à une grande confiance, le travail est varié et elle a la possibilité de progresser et d’apprendre sans arrêt de nouvelles choses. Elle aime apprendre et découvrir ce travail (même si elle ne l’aurai pas imaginé avant !).
A la question : qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi, Delphine répond : « parfois le temps et tout ce qui est mis en place et qui est « perdu » d’un coup, soit parce que le terrain est vendu avant qu’on ait pu aller de l’avant avec notre projet soit parce que les nouvelles lois ne permettent pas de le réaliser… Et également de ne pas toujours avoir les réponses aux questions des clients par manque d’expérience, alors je passe à mon collègue et apprend ainsi petit à petit. »
Au bureau, Delphine fait l’unanimité. Qui n’apprécierait pas avoir dans son équipe une collaboratrice souriante, à l’écoute, sereine et impliquée ?
par Mistral | Déc 1, 2016 | Actualités
Avec la volonté altruiste de construire écologique et celle, plus individualiste, d’économiser sur ses factures de chauffage, on entend de plus en plus parler de Minergie pour les constructions ou les rénovations. Pour certains futurs propriétaires, c’est même un critère de base dans leur choix de projet.
Mais qu’est-ce que Minergie en réalité ?
Minergie est un standard de construction facultatif pour les bâtiments neufs ou rénovés qui permet une utilisation rationnelle de l’énergie d’une part et vise une utilisation plus large des énergies renouvelables d’autre part.
Son but est d’améliorer la qualité de vie par un confort d’habitat tout en diminuant les atteintes à l’environnement.
La marque est soutenue par le monde économique, les cantons et la Confédération.
Quelles sont les exigences pour avoir une maison Minergie ?
L’objectif principal à atteindre est un indice énergétique modéré (selon la limite de consommation d’énergie fixée par Minergie) qui est, pour un habitat individuel, de 38 kWh/m2 incluant le chauffage des locaux, l’eau chaude et l’électricité pour une éventuelle aération mécanique. 
En plus, différents points doivent être respectés, tels que :
– Exigences primaires pour une enveloppe de bâtiment de grande qualité
– Renouvellement d’air systématique et contrôlé durant toute l’année
– Justificatif du confort thermique en été
– Surcoûts ne dépassant pas 10% par rapport à des bâtiments conventionnels équivalents
Les exigences supplémentaires recommandent que les appareils électroménagers aient une étiquette énergie de classe A et demandent que 20% de l’électricité pour l’eau chaude soit couverte par des énergies renouvelables.
Les maîtres d’ouvrage sont cependant totalement libres de choisir leurs matériaux et de concevoir la structure interne et externe du bâtiment.
Quelle est la procédure pour obtenir la certification Minergie ?
Minergie est une marque déposée et protégée au niveau international contre tout abus. Ainsi, une « Maison Minergie » ne peut être nommée ainsi par une simple évaluation personnelle mais doit respecter leurs normes selon une procédure standardisée.
En premier lieu, une demande est déposée dans les offices cantonaux de certification Minergie avec les plans du projet, les fiches techniques et les notes de calcul pour l’énergie thermique dans le bâtiment. Un formulaire sera aussi rempli avec les parts de surface des fenêtres, les ponts thermiques, les systèmes de production et de restitution de chaleur, l’isolation thermique estivale ainsi que les systèmes d’aération.
Sur la base de ces renseignements, un certificat provisoire est fourni, basé sur des données de planification qui devront être respectées. Une fois le chantier terminé et conforme au plan, les professionnels en informent l’office de certification qui pourra alors remettre le label – après vérification.
Minergie-P
Le standard Minergie-P certifie des bâtiments qui visent une consommation énergétique encore inférieure à celle de Minergie. La conception, tout comme la construction et l’optimisation du bâtiment doivent donc être réalisées dans cette optique.
L’objectif principal à atteindre est un indice énergétique pondéré (selon la limite de consommation d’énergie fixée par Minergie-P) qui est, pour un habitat individuel, de 30kWh/m2 au lieu de 38kWh/m2 pour une villa Minergie.
Ses exigences supplémentaires, en plus de celles d’une maison standard Minergie, sont :
– Besoin en puissance thermique spécifique
– Renouvellement de l’air grâce à une aération douce
– Étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment
– Surcoûts ne dépassant pas 15% par rapport à des bâtiments conventionnels équivalents
Minergie-A
Le standard Minergie-A certifie des bâtiments qui visent une consommation énergétique quasiment nulle. Les besoins énergétiques restants devront être couverts par des énergies renouvelables exclusivement.
L’objectif principal à atteindre est un indice thermique zéro ou moins que zéro contrairement à Minergie-P qui applique des exigences pointues sur les besoins en énergie pour le chauffage.
Les pompes à chaleur associées à des panneaux photovoltaïques sont ainsi mises en avant. Les appareils ménagers devront obligatoirement être de classe A à A++ et les luminaires Minergie.
Quels sont les avantages de Minergie ?
Construire selon les principes Minergie permet un confort amélioré, une meilleure conservation de la valeur du bien et des économies en matière de coûts énergétiques.
Le confort est d’abord thermique. En effet, des constructions équipées de murs extérieurs, de sols et de toits épais et bien isolés permettent aux surfaces intérieures d’être protégées du froid et des courants d’air, tout comme des températures élevées en été.
La valeur du bien dépend beaucoup de la qualité de la construction, à moyen et à long terme. Selon une étude de la Banque Cantonale de Zürich, la valeur ajoutée d’une maison Minergie comparée à une maison identique de conception traditionnelle est d’environ 7%.
Les économies en matière de coûts énergétiques compensent l’éventuel surcoût lié à la meilleure qualité de construction. En effet, chaque kilowattheure économisé, et ce durant des années, se ressent dans les finances.
Pour un confort optimal, et pour éliminer l’humidité et les polluants qui pourraient être retenus par l’enveloppe épaisse et bien isolée du bâtiment, un renouvellement systématique de l’air est indispensable. Cette aération mécanique permettra en plus de récupérer judicieusement la chaleur provenant de l’air vicié et offrira les avantages supplémentaires suivants :
– aération douce
– fraîcheur de l’air sans contrainte liée au bruit extérieur
– qualité de l’air grâce aux germes et pollens retenus par les filtres
– l’air est réchauffé avant d’entrer dans les pièces (sauf à partir d’une certaine chaleur en été)
Le coût est-il un inconvénient ?
Lorsqu’un devis pour une villa Minergie est posé à côté d’une villa traditionnelle, en prenant en compte le prix uniquement, il peut effectivement freiner les futurs propriétaires.
Cependant, les constructions Minergie ne sont plus chères qu’au moment de l’investissement – et pour un surcoût n’excédant pas 3 à 10% de ceux des bâtiments conventionnels.
Les charges annuelles des maisons Minergie seront par contre bien moins élevées (frais d’entretien, dépenses énergétiques, maintenance, conservation de leur valeur,…). C’est pourquoi les investissements Minergie sont généralement amortis au bout de 7 ans.

Malheureusement, en Suisse comme dans le monde, les connaissances concernant les bâtiments durables se répandent trop lentement. Ce manque d’informations empêche les futurs propriétaires de choisir en toute connaissance de cause.
Où se situe Mistral Construction par rapport aux normes Minergie ?

Mistral Construction est actuellement en train de construire deux villas Minergie dans la région de Sion. Les demandes de certification datent de fin septembre 2015 et les certificats provisoires nous ont été délivrés début mars 2016.
Ces villas, comme chaque villa construite par Mistral Construction, ont la ventilation mécanique contrôlée double-flux et, comme proposé dans certains de nos projets, le chauffage par pompe à chaleur air-eau.
Par rapport à nos villas standards, peu de modifications ont dû être apportées pour correspondre aux normes Minergie, si ce n’est une augmentation de l’isolation du sous-sol.
Le certificat provisoire indique notamment que « l’habitation possède une excellente isolation thermique ainsi que des installations techniques de chauffage et d’aération performantes. »
par Mistral | Nov 2, 2016 | Actualités
Évacuer le stress et les toxines, améliorer sa santé et sa beauté,… et ce chaque fois que l’envie vous en prend ?
C’est l’avantage du sauna à la maison !
Et ces moments bien-être pourraient vite se transformer en habitude, voire en partage convivial avec votre famille ou vos amis…
Alors, si vous vous lanciez dans l’acquisition d’un sauna privé ?
Le sauna en bref
Le sauna est traditionnellement composé d’une cabine en bois dans laquelle on prend des «bains de chaleur sèche». Pour cela, l’air est habituellement chauffé par des pierres à sauna disposées sur un poêle électrique ou à bois. Ces pierres sont choisies pour ne pas éclater sous les chocs thermiques et accumuler la chaleur. Elles sont donc souvent d’origine volcanique. En jetant de temps en temps de l’eau froide sur ces pierres, on peut créer de la vapeur qui aide à la sudation et permet si on le souhaite la diffusion d’huiles essentielles.
La température du sauna est généralement comprise entre 70° et 120° pour un taux d’humidité de 3 à 35%. Certains pays en limitent cependant les températures, surtout dans les espaces publiques. Ainsi, ils sont généralement autour de 80°-90° en Suisse.
Souvent confondu avec le sauna, le hammam quant à lui diffuse de la vapeur chaude ce qui permet avant tout de se détendre et de se relaxer. La température y est généralement comprise entre 20 et 55° pour un taux d’humidité de 100%. Son origine également est différente puisqu’elle est arabo-turque. Son nom signifie « eau chaude » en Arabe.
Les bienfaits d’une séance de sauna sont nombreux : amélioration de la circulation sanguine, élimination des impuretés et des toxines à travers la peau, réduction du stress et des douleurs musculaires, augmentation du débit cardiaque et de la fréquence cardiaque – ce qui pourrait diminuer les risques d’accidents cardio-vasculaires, amélioration des douleurs articulaires. Mais il faut quand même prendre ses précautions avant de faire une séance car certains problèmes de santé peuvent être empirés par la forte chaleur.
Son histoire
Déjà à la préhistoire des « huttes de transpiration » existaient dans les régions de l’hémisphère nord. Elles étaient faites en branchages dans lesquels on roulait des pierres chauffées dans un feu de bois. Ces huttes étaient ensuite fermées hermétiquement pour que les malades ou les guerriers des tribus puissent se purifier et se guérir selon leurs rituels.
Par la suite sont apparus les saunas enterrés. Une cavité de quelques mètres carrés était creusée dans le sol et recouverte de troncs sur lesquels venaient étalées des écorces de bouleau recouvertes de mottes de terre. La cavité était ensuite fermée par une porte et la chaleur venait d’un foyer de grosses pierres placé dans un angle.
Avec la maitrise du travail du bois, on commence à construire de petites maisonnettes en bois empilé dans une bonne partie de l’Europe dès le XIIe siècle.
En France par exemple, il y avait ces saunas à fumée appelés étuves où l’on faisait un tas de pierres de plusieurs centaines de kilos sur lequel se trouvait le feu de bois. La fumée qui envahissait l’étuve s’échappait par une petite cheminée en bois en laissant au passage une fine couche de suie dans l’étuve. Lorsqu’on éteignait le feu et fermait la porte, on obstruait également la cheminée. Ainsi, en versant doucement de l’eau sur les pierres brûlantes, on laissait la chaleur se diffuser dans l’air sous forme de fumée.
Ces nouveaux saunas atteignirent leur plein essor au XIIIe siècle jusqu’à ce que l’église catholique décide de les éradiquer de l’Europe centrale et occidentale pour lutter contre la promiscuité et la nudité.
Cette pratique survécut cependant en Russie et dans les pays nordiques où les églises orthodoxes et luthériennes perçurent les bienfaits hygiéniques de ces traditions.
Ses origines
Depuis plus de 2000 ans le sauna est considéré comme une tradition sociale et familiale en Finlande où il tient une place importante dans les relations sociales. Même des négociations politiques et économiques y ont lieu. 
Dans le temps, la cabane destinée au sauna était construite avant même la maison d’habitation. Actuellement, ce sont 71% des Finlandais qui en possèdent un à domicile.
On trouve ainsi des saunas partout en Finlande, soit 2 millions pour 5.2 millions d’habitants. Il y a d’ailleurs un « village du sauna », un musée de plein air présentant une trentaine de saunas provenant de toute la Finlande.
En plus des saunas privés et de ceux des hôtels que l’on voit également chez nous, on trouve des saunas dans les entreprises tout comme au palais présidentiel et au Sénat. Le plus grand sauna du pays appartient à l’École Navale.
Au début du XXe siècle, ce sont les athlètes finlandais qui ont réellement fait connaitre le sauna dans le monde en associant leurs exploits aux jeux Olympiques à cette pratique.
Choisir son type de sauna
Différents types de sauna existent, pour tous les budgets, selon ses envies et l’utilisation souhaitée. Le premier choix sera fait entre ces cinq types :
– Le traditionnel (finlandais) : ce sont les saunas habituels avec cabine et bancs en bois et poêle au feu de bois. Ils peuvent être installés à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Moins traditionnels mais plus courants, les poêles peuvent également être au gaz ou électriques.
– Le combiné : ils ont une douche intégrée à l’intérieur de la cabine et proposent une utilisation sauna ou hammam (avec un poêle diffusant au choix une chaleur sèche ou une chaleur humide).
– La cabine infrarouge : sans poêle, ces saunas sont chauffés par des radiateurs à rayons infrarouges qui font augmenter la chaleur de la cabine. Cependant, la température ne pourra y dépasser les 55° au lieu des 100° habituels.
– Le home sauna : sur mesure ou sur catalogue, ils sont personnalisés par le fabriquant selon l’emplacement prévu dans la maison et les souhaits de l’acheteur.
– En kit : les cabines préfabriquées sont à assembler soi-même ou par le fabriquant. Des personnalisations restent tout de même possibles telles que le type de bois et de porte, les décorations intérieures et le poêle.
La surface dépendra quant à elle de la place à disposition et de leur utilisation prévue. Pour un sauna de 3 à 5 personnes il faudra compter environ 5 m2 mais des saunas existent déjà à partir d’un mètre sur un tandis que des modèles « familiaux » peuvent faire 8 m2.
Ses éléments
Quel que soit le type de sauna choisi, il faut obligatoirement quelques éléments de base auxquels pourront s’ajouter des accessoires selon les envies et le budget :
– La cabine : généralement faite en bois de pin ou d’épicéa afin d’assurer une parfaite isolation thermique. Dans les saunas en kit, cette isolation sera renforcée par de la laine de verre placée entre les deux faces des parois tandis que l’épaisse couche de bois des saunas massifs suffira. Selon le type de sauna, le revêtement extérieur pourra être choisi afin de s’adapter parfaitement à la pièce environnante.
– L’estrade et les bancs : généralement en bois de tremble dont l’essence retient moins la chaleur que les autres bois, il sera malgré tout utile d’y mettre une serviette ou un tapis au moment de la séance pour ne pas se brûler. Selon la place, on y ajoute des couchettes de repos superposées et légèrement décalées l’une par rapport à l’autre. Elles seront placées d’après les températures souhaitées aux différents niveaux de la cabine.
– La lumière : un premier apport de lumière naturelle viendra depuis le haut de la porte (grâce à des double-vitrages pouvant supporter une température de 200°) et sera complété par un éclairage intérieur derrière un hublot.
– La porte : elle devra être adaptée aux fortes variations de température et d’hygrométrie et être bien isolée. La plus grande perte de chaleur vient en effet souvent de là.
– Autre : un thermostat réglable de l’extérieur jusqu’à 120° et une sonde thermostatique intérieure.

Les accessoires sont ensuite nombreux, des huiles essentielles au bacs et louche pour la vapeur, en passant par les appuie-têtes confortables ou le lecteur DVD et les haut-parleurs pour la musique d’ambiance…
Choisir l’emplacement de son sauna
Si la place manque à l’intérieur, il est bon à savoir qu’un sauna peut également être installé à l’extérieur. Ce petit chalet en bois apportera, en plus de l’esthétisme, une touche scandinave au jardin. En effet, dans les campagnes finlandaises les saunas sont installés dehors à proximité des points d’eau (lac, rivière, piscine,…) afin d’y plonger à la fin de la séance et ce, toute l’année ! Même sans plonger dans l’eau froide, ces saunas extérieurs, en permettant l’alternance entre le froid extérieur l’hiver et la chaleur du sauna, permettent de rester dans la pure tradition finlandaise.
Il faut cependant un jardin d’une certaine superficie pour pouvoir l’ajouter et prévoir un budget plus élevé que pour un sauna d’intérieur. La construction devra en effet résister aux intempéries et parfois faire l’objet d’une mise à l’enquête.
Chez nous, les saunas sont construits la majeur partie du temps à l’intérieur des maisons.
Le choix dépend alors de la place disponible et de ses envies car les cabines peuvent être installées dans n’importe quelle pièce de la maison étant donné qu’il n’y a pas de contraintes spécifiques (pas de chaleur en dehors de la cabine, pas d’humidité ou de risque de ruissellement, pas de raccordement à l’eau nécessaire,…).
Il est tout de même préférable de choisir un emplacement à proximité d’une salle d’eau (douche ou baignoire) afin de pouvoir se rafraichir en cours de séance.
Comme nous l’avons vu, ajouter un sauna à sa maison n’est pas difficile techniquement. La place disponible sera un premier point à définir après quoi il faudra encore adapter le branchement électrique nécessaire qui devra être raccordé directement au tableau électrique.
Les coûts hors construction sont également faibles puisque la consommation en électricité est d’environ 1.- de l’heure pour le poêle électrique.
Déroulement d’une séance
Un sauna débute toujours par une douche. On se sèche et on fait un premier sauna d’environ 10 minutes. Après avoir pris l’air ou même une douche froide, on prévoit 15 minutes de détente suivies de 15 minutes de sauna. Cette deuxième étape sera à répéter deux fois de suite. La séance se terminera par une bonne douche (si possible près de 0°) et environ 20 minutes de repos.

Avec le froid qui revient, l’attrait pour les saunas et leur chaleur risque de se faire sentir. Et si cette année au lieu du trajet jusqu’au spa le plus proche vous vous dirigiez directement vers votre salle de bain pour partager cet instant bien-être avec vos amis plutôt que des inconnus ?
Sources :
Wikipedia
www.ideesmaison.com
www.guide-piscine.fr
Delphine Bec