par Mistral | Juin 29, 2018 | Actualités
La plupart des pays possèdent leur propre architecture traditionnelle. Dans bon nombre d’entre eux, elle est liée au vernaculaire.
L’architecture vernaculaire prend en compte la géographie et les matériaux locaux pour construire. Dans nos sociétés modernes, elle a souvent laissé place à l’esthétisme même si suite aux questionnements écologiques cette façon de concevoir l’architecture revient discrètement à l’ordre du jour.
Le Botswana
Les maisons traditionnelles sont petites et rondes et fabriquées à base de boue ou de fumier, de poteaux en bois et d’un toit en chaume. Généralement, plusieurs groupes familiaux liés vivent dans la même maison entourée d’une clôture abritant également les latrines, parfois une dépendance et un petit jardin.
Le Kenya
Ce sont les femmes du peuple Massaï qui construisent les Manyattas avec du bois sec, de la paille et de la boue. Ces maisons sont construites en respectant l’environnement selon leur culture : aucun arbre n’est abattu, aucune plante n’est détruite.
Madagascar
Les maisons traditionnelles malgaches sont faites de briques moulées à partir de pâte d’argile mélangée à du sable et cuites au four ou séchées au soleil. Elles sont ensuite assemblées avec un mortier de terre puis enduites d’une terre de roche rouge ou brune ce qui leur donne cette couleur caractéristique orangée. Les toits sont en paille ou en tuile, les planchers, les portes, les fenêtres et les charpentes en bois.
Les maisons de terre crue quant à elles sont construites en étendant une boue malaxée par couches successives entrecoupées de périodes de séchage. Après séchage complet, les planchers sont posés et la charpente assemblée.
Le Zimbabwe
Faites de briques de boue et d’acacia, les maisons sont rondes avec un toit de chaume. Même si actuellement de plus en plus de maisons sont carrées ou rectangulaires, la forme arrondie perdure pour la cuisine afin de maintenir la tradition qui veut qu’elle dispose d’un banc tournant le long du mur droit où les hommes pourront prendre place pour manger.
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Botswana
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Kenya
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Madagascar
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Zimbabwe
Les États-Unis
Les maisons traditionnelles des États-Unis ont évolué au fil des ans. Petite visite dans le temps :
- la maison coloniale, entre 1880 et 1955. Ce retour en arrière aux premiers styles d’architecture est dû aux célébrations du centenaire de l’Amérique en 1876 et à la nostalgie qui s’ensuivit. C’est l’un des styles les plus durables du pays.
- la maison néoclassique, entre 1895 et 1950. Cette architecture gréco-romaine vient de l’intérêt marqué pour ce style suite à l’exposition universelle de 1893 sur le thème classique.
- la maison néocoloniale espagnole, entre 1915 et 1940. Avec ses détails empruntés à l’architecture espagnole et italienne, elle deviendra très populaire et remplira les banlieues après la Première guerre mondiale.
- la maison française, entre 1915 et 1945. Elle est rapportée par les soldats américains servant en France où ils avaient vu ces caractéristiques dans les maisons de campagne.
- la maison moderniste, entre 1920 et 1940. Elle est basée sur les formes des bâtiments commerciaux de l’époque.
- la maison de style international, dès 1925. Elle doit son nom à une exposition de 1932 au Musée d’Art moderne où les architectes pionniers y exposèrent leur travail.
- la maison ranch, entre 1930 et 1960. Elle a été inspirée par les maisons coloniales espagnoles.
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maison coloniale
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maison néoclassique
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maison coloniale espagnole
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maison française
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maison moderniste
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maison de style international
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maison ranch
La Chine
Le style commun de logements était le Siheyuan datant d’environ 1’000 ans avant J-C. Il est reconnaissable par sa cour carrée fermée entourée de maisons sur 3 ou 4 côtés.
Cette enceinte fermée permettait de séparer l’espace familial de l’espace public. Il était composé par une porte principale suivie d’une cour extérieure puis d’une porte secondaire ouvrant sur la cour principale entourée des chambres. Les chambres des filles étaient positionnées à l’arrière afin qu’elles ne puissent pas sortir sans l’autorisation des parents.
Des sculptures en briques ou en bois étaient disposées dans les lieux importants tels que les parois latérales des portes. Le gris était la couleur dominante pour les briques, les murs, les toits et les décorations. Seules les portes et les fenêtres étaient revêtues de couleur rouge et verte.
La Cité Interdite est un parfait exemple du Siheyuan et en est le plus grand.
Ce type de maison ne convenant plus à la vie moderne, il disparait chaque jour au profit des immeubles.
Le Vietnam
Il y a 4’000 ans, les vietnamiens construisaient des maisons sur pilotis adaptées aux plaines inondables et aux pentes raides. Ce style parfait pour leur environnement est encore très populaire et les maisons actuelles sont construites selon cette base.
Elles sont généralement faites à partir de bois, de bambou, de canne ou de rotin. La place sous la maison est utilisée pour le stockage.
La Mongolie
Leur yourte est parfaitement adaptée au terrain et à leur style de vie. Les Mongols n’aiment cependant pas cette appellation d’origine russe et l’appellent donc Ger.
Cette tente ronde créée par un cadre en bois fait de 88 poteaux vient couverte de feutre étanche avec un trou pour la fumée au centre. Seules deux colonnes centrales servent de soutènement à toute la structure. Le sol est soit couvert d’un plancher en bois ou simplement de feutre.
La porte est toujours côté sud pour apporter de la lumière à cette maison sans fenêtre.
Les anciens Gers devaient être mis tels quels sur roues afin que les yaks puissent les tirer d’un endroit à l’autre. Les nomades actuels en construisent des pliables qui peuvent être emballés sur le dos de leur bétail.
Même si des maisons modernes sont construites en Mongolie, nombre de personnes vivant dans les campagnes leur préfèrent ces habitations traditionnelles.
La Syrie
Pour faire face à la chaleur, les maisons ruches sont construites depuis 3’700 ans avant J-C. Ces structures sont écologiques de par la provenance locale des matériaux : boue, terre, paille et pierre, et de par l’isolation naturelle offerte par ces murs épais. En effet, l’intérieur reste généralement aux alentours de 23-30° tandis que le désert alentour peut monter aux environs de 60°.
Au sommet des habitations il y a un trou qui apporte la lumière à l’intérieur et aspire l’air chaud vers le haut. Grâce à leur forme conique, l’intérieur est quand-même maintenu au sec lors des pluies.
Ces maisons sont encore utilisées aujourd’hui dans le désert et les milieux agricoles. On en trouve aussi dans les villes mais plutôt pour le stockage.
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Chine
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Vietnam
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Mongolie
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Syrie
La Suisse
Le mot chalet date de 1328. Il est apparu dans le canton de Vaud pour désigner de simples cabanes en rondin construites pour les agriculteurs à l’alpage.
Aujourd’hui on l’utilise pour désigner la maison traditionnelle suisse que l’on retrouve dans les régions forestières ou les Alpes. Cette maison en bois (typiquement du pin rouge) a un toit en bardeaux ou en tuiles supporté par de solides supports servant aussi de décoration ou par des poutres en saillie. Les pignons sont souvent sculptés.
L’Irlande
La maison traditionnelle est le cottage. Ses murs étaient faits d’argile ou de pierre et le chaume du toit était de paille, roseaux ou bruyère selon les régions. Avec ses matériaux locaux, le cottage se fondait parfaitement dans le paysage.
Le chaume devant être renouvelé après un certain temps, on plaçait le nouveau sur l’ancien ce qui explique que certains toits soient très épais.
La Hollande
Aviez-vous remarqué que les maisons typiques d’Amsterdam sont penchées ?
Elles sont inclinées vers la rue.
- Amsterdam étant un port, les greniers des maisons servaient à stocker les marchandises. Hissées grâce au crochet de la poutre à l’étage, si la maison était penchée en avant cela évitait qu’elles ne heurtent les murs ou les fenêtres. Actuellement ces poutres de levage servent encore pour déplacer des affaires lorsque les propriétaires déménagent par exemple.
- La partie supérieure de la façade était décorée selon la richesse des propriétaires. Les maisons penchées en avant permettaient ainsi de mieux les exposer.
Elles sont tordues.
- Les pilotis sur lesquels les maisons étaient construites étaient en bois de moindre qualité et parfois pas assez long pour s’enfoncer jusque dans le sol stable situé à environ 11m sous la couche d’argile molle. La vieillesse de ces poteaux et le fait qu’ils s’enfoncent dans le sol humide de manière irrégulière font bouger les maisons.
- Le niveau d’eau est parfois descendu. Les poteaux sont alors à l’air libre et ils commencent à pourrir faisant ainsi bouger la maison.
- Si des étages supplémentaires sont construits sur le dessus, la charge devient plus grande que celle calculée lors de la construction et les maisons commencent à se tordre.
- Serrées les unes contre les autres elles se tiennent. Mais si l’une bouge ou est rénovée, celles attenantes se tordent. C’est d’ailleurs le cas des maisons en bout de rangée.
Quant à l’explication de leur forme haute et étroite, elle vient du fait que les parcelles le long des canaux étaient très petites : de 5 à 7m de largeur. Il semblerait que c’était calculé pour que chacun ait son entrée vers le canal, moyen de transport le plus important de l’époque. Les maisons sont cependant assez profondes et disposent souvent d’un grand jardin caché. Quant aux maisons plus larges, elles appartenaient simplement à de riches marchands qui avaient pu acheter deux parcelles !
La Norvège
Traditionnellement les maisons étaient peintes en rouge, jaune ou blanc :
- le rouge était la couleur la moins chère à produire car à base d’ocre et d’huile de foie de morue. C’est pourquoi de nombreux bâtiments situés dans les zones où les revenus étaient inférieurs à la moyenne ainsi que les granges sont rouges.
- le jaune également créé à base d’ocre et d’huile était un peu plus cher que le rouge.
- le blanc était la couleur la plus luxueuse car à base de zinc minéral ce qui la rendait très couteuse. Certaines familles s’inquiétant de leur image auraient peint leur maison en rouge et la façade face à l’océan en blanc.
La Grèce
Comme il n’y avait pas de bois disponible, les maisons ne devaient avoir qu’un étage et les poutres devaient mesurer au maximum 3m de long. L’épaisseur des murs était d’environ 70cm pour conserver la température idéale à l’intérieur. Les éléments constructifs simples uniquement prévus pour couvrir les principaux besoins quotidiens avaient été réfléchis pour ne pas attirer les pirates par une apparente richesse à l’époque médiévale.
La couleur blanche était choisie pour réduire l’absorption du soleil en été. En 1936, le Premier Ministre grec ordonna de peindre les villas également en bleu pour symboliser les vagues blanches sur la mer et le bleu du ciel.
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Suisse
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Irlande
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Hollande
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Norvège
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Grèce
Les îles Salomon
Les maisons sont faites de panneaux et leur toit de chaume de rotin tissé. L’ossature du bâtiment est en bois clair relié par des fibres. La structure repose sur de la terre battue dans laquelle les supports ont été enfoncés.
Les hommes et les femmes vivaient dans des habitations communales séparées. Celles des femmes étaient moins décorées et faites avec des feuilles plus petites que celles pour les hommes. Les maisons des hommes quant à elles mesuraient jusqu’à 200 m2 et disposaient d’un toit à haute pente pour garder la fraicheur et permettre le stockage. Ce type de toit perdure dans tous les types de bâtiments contemporains des Iles Salomon.
Actuellement des fenêtres, des entrées et des porches sont ajoutés à ces habitations communales pour en faire des maisons familiales.
Les Iles Samoa
La maison traditionnelle, Fale est de forme ovale ou ronde sans mur. Le toit, un dôme recouvert de chaume, est soutenu par des poteaux en bois attachés ensemble grâce à une corde tressée à la main à base de fibres de noix de coco séchées. Aucun clou ou vis n’est utilisé.
Le chaume du toit est traditionnellement fait à base de feuilles de canne à sucre et peut durer jusqu’à 15 ans.
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Iles Salomon
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Iles Samoa
Delphine Bec
Sources:
https://maison-monde.com
par Mistral | Juin 1, 2018 | Actualités
La véranda est aussi appelée jardin d’hiver. Et c’est exactement ce qui la définit : un lien entre l’intérieur et le jardin.
De par sa luminosité et l’agrandissement qu’elle offre à une maison, la véranda est un véritable atout. Il convient cependant de bien réfléchir à certains points avant de se lancer car il n’est pas évident de savoir comment l’aménager ni comment conserver une harmonie avec le reste de la maison…
C’est ainsi qu’on veillera à garder une cohérence entre ce lieu et le reste de la maison de par son aménagement et sa décoration, mais également par quelques parties plus techniques :
Sa forme
- En épi : une seule face est adossée à l’habitation. Cette configuration permet de ne pas modifier la maisons existante et offre une vue imprenable sur l’extérieur.
- En appui : deux faces sont contigües à l’habitation. La véranda peut ainsi habiller un angle rentrant. Dans ce cas de figure, son intégration devra être bien réfléchie.
- Semi-encastrée ou encastrée : la véranda peut déborder d’un décrochement intérieur, s’intégrer entre deux corps de bâtiment en U, être au ras d’un décrochement de mur,… dans certains cas seul son toit sera vitré. Dans cette dernière possibilité, il faudra veiller à ce que l’étanchéité entre l’ossature périphérique de la véranda et les murs et toiture de la villa soit excellente.
Ses matériaux
L’acier ou le fer forgé.
Le premier matériau utilisé pour les vérandas a été délaissé pour son risque de rouille. Il revient cependant grâce aux traitements qui le rendent moins sensible et aux peintures qui lui offrent un aspect satiné ou brillant au choix. Sa bonne résistance et ses possibilités de structures d’incroyable finesse permettent des vérandas au style classique ou moderne aux décorations où toutes les fantaisies sont possibles.
L’aluminium.
Principal matériau utilisé pour les vérandas (environ 90% en sont équipées), il est léger, solide et peut supporter des vitrages de très grandes dimensions. Très résistant, il a une longue durée de vie sans aucun entretien et offre un bon rapport qualité/prix.
Ses choix de couleurs grâce aux techniques de thermolaquage permettent de le personnaliser. Il sera cependant difficile de l’associer avec un bâtiment ancien.
Son inconvénient est son pouvoir conducteur du froid comme du chaud. Désormais, de nombreux fabricants le proposent avec rupture de pont thermique (grâce à des barrettes isolantes placées entre la face interne et externe de chaque profilé afin qu’aucun élément intérieur en aluminium ne soit jamais en contact avec un élément extérieur). Il convient donc de vérifier que c’est le cas de celui que vous choisirez !
Le bois.
Malgré ses nombreuses qualités (naturel, style chaleureux, bon isolant, s’adapte à tous les styles architecturaux,…) il n’est que très peu utilisé (environ 8% des vérandas) peut-être à cause de l’entretien qu’il demande. Il faudra en effet le peindre ou le lasurer à nouveau chaque 3 ans environ.

Ses façades
Les façades des vérandas sont principalement des vitrages faits de double vitrage à isolation thermique renforcée.
Si vous avez des hivers rigoureux ou que votre véranda est exposée principalement au nord, il est indiqué de recourir au triple vitrage. Au contraire, pour une véranda exposée principalement au sud, il est possible de choisir un vitrage à contrôle solaire qui isole en hiver et permet de réduire la chaleur en été, le verre étant revêtu d’une fine couche métallique réfléchissant les rayons du soleil vers l’extérieur. Ce procédé réduit cependant légèrement la luminosité (ce qui peut être un atout si vous souhaitiez réduire également les risques d’éblouissement).
Afin de pouvoir les ouvrir largement durant les beaux jours, on choisira soit des portes repliables, des portes à galandages qui permettent aux panneaux de disparaitre dans une double cloison préservant ainsi toutes les possibilités d’aménagement intérieur, soit des baies vitrées coulissantes afin de ne pas empiéter sur le volume habitable.
Le toit
La toiture est la zone la plus sensible de la véranda car c’est de là que s’échappe une grande partie de la chaleur alors que, paradoxalement, c’est la zone la plus exposée aux rayons du soleil.
Pour la luminosité, optez pour un toit tout en verre avec double-vitrage à isolation renforcée. Il conviendra de penser alors à y installer des volets ou des stores pour éviter que l’effet de serre ne soit trop fort en été. Malgré cela, une toiture entièrement vitrée permet un agréable sentiment d’être à l’extérieur tout en étant à l’intérieur (ou vice-versa !).
L’autre possibilité est de mixer vitrages et panneaux pleins positionnés afin de répartir uniformément la lumière dans la pièce. Cela permet une meilleure isolation, de réduire les rayons solaires et également de faire baisser le coût total (les vitrages étant plus onéreux que les panneaux).
Ces panneaux pleins, appelés panneaux sandwichs, se composent de deux feuilles d’aluminium enserrant une couche d’isolant. Ils existent dans plusieurs coloris et peuvent, côté extérieur, imiter les couvertures en tuile ou en ardoise.
Selon le type d’isolation souhaité, différentes épaisseurs sont proposées.
Reste encore la possibilité de choisir une toiture traditionnelle (tuiles, ardoises,…) reprenant celle de la maison. Cette solution préserve le confort de la véranda et peut faciliter son intégration à l’ensemble.
Depuis quelques années, il y a également des vérandas à toit plat ce qui donne un aspect très contemporain et permet d’avoir la même hauteur sur toute la véranda. Cet aspect pratique et fonctionnel séduit, d’autant plus qu’elle pourra encore être rehaussée par endroit grâce à des dômes vitrés ou des puits de lumière.
Après les parties techniques, revenons à l’aménagement.
Même si un parquet peut être du plus bel effet, il convient de le choisir très résistant. Sinon, bien souvent, on se tournera vers le carrelage qui sera le plus adapté pour faire ce lien entre jardin et intérieur. 
Le mur extérieur restant dans la véranda pourra être conservé tel quel tout en veillant à l’étanchéité. S’il ne présente pas grand intérêt on pourra alors le doubler pour le rendre semblable à un mur d’intérieur.
Enfin, pour meubler, il faudra bien réfléchir à la disposition comme vous ne pourrez rien installer contre les baies vitrées.
Le style devra correspondre à l’ensemble de la véranda, tout en étant en lien avec la maison ; rotin léger, meubles de jardin « chic »,… tout est permis. On privilégiera cependant les meubles bas pour ne pas couper la vue.
Maintenant que l’on a fait le point sur la partie technique et l’aménagement, comment profiter de sa véranda au maximum ?
Tout d’abord, un système de ventilation est indispensable pour éviter condensation et surchauffe. Motorisée ou non, elle doit faire appel à une ou plusieurs arrivées d’air frais en partie basse et à une évacuation de l’air chaud en partie haute.
Pour l’été on pourra la coupler avec une aération via des tabatières en toiture ou des toitures escamotables et des baies ouvrantes ou des fenêtres avec ouvertures oscillo-battantes afin de créer des courants d’air.
On peut également y ajouter des solutions supplémentaires motorisables ou non type volet ou store. Celles placées à l’extérieur sont les plus efficaces car elles interceptent le rayonnement solaire avant qu’il n’atteigne le verre et ne crée l’effet de serre mais elles sont également plus coûteuses.
Les volets roulants
Ils garantissent un confort maximal en renforçant l’isolation en hiver, réduisant le bruit de la pluie et en offrant une protection supplémentaire contre les infractions. Ils peuvent être motorisés voire automatisés et pourront être intégrés directement à la structure de la véranda.
Les stores intérieurs
Plusieurs modèles existent, motorisés ou non. Plus économiques que les solutions extérieures, ils sont également moins efficaces et exigent un espace suffisant entre store et vitrage pour éliminer la chaleur accumulée. Ils peuvent cependant apporter une touche décorative à la véranda grâce à leur choix de couleurs et de motifs.
Enfin, pour en profiter également l’hiver, il conviendra de penser au chauffage.
La première solution est les radiateurs d’appoint. Si vous souhaitez l’utiliser souvent et qu’elle n’est pas exposée plein sud, mieux vaut alors prévoir une extension du chauffage central avec des radiateurs, voire même un plancher chauffant.
Avec cela, fini les vérandas glaciales en hiver et étouffantes les jours ensoleillés !
Delphine Bec
Sources :
https://www.espace-et-lumiere.ch/
http://www.cotemaison.fr
par Mistral | Mai 3, 2018 | Actualités
Pour les façades extérieures, le revêtement mural sert avant tout à protéger les murs. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille en négliger son aspect esthétique. En effet, tous les passants ne rentreront pas dans votre maison. C’est donc bien son aspect extérieur qui lui donnera son caractère et dans tous les cas, la première impression à vos invités.
Vous l’aurez compris, le choix du revêtement est important ! Voici donc quelques possibilités qui s’offrent à vous :
Le crépi
L’enduit le plus classique mais avec sa touche d’originalité puisque désormais il se décline également dans des couleurs peu communes.
Ses différentes techniques de pose serviront à modifier son aspect :
- projeté : finition classique donnant une surface rugueuse,
- écrasé : le crépi est projeté puis écrasé,
- taloché : l’enduit est lissé pour un rendu vieilli et rustique (aspect lisse mais irrégulier),
- gratté: le crépi est projeté puis gratté en cours de durcissement pour un rendu lisse.
Principalement utilisé pour les façades extérieures de par sa protection qu’il offre au mur, il s’invite également à l’intérieur où l’on mettra d’avantage en avant son côté décoratif.
Le parement mural
Les plaquettes de parement permettent de décorer la maison, extérieur comme intérieur, dans un style traditionnel en imitant les briques ou les pierres. Leur relief peut être lisse, à léger ou à fort relief, selon le résultat souhaité tandis qu’un large éventail de couleurs est proposé.
On trouve des plaquettes de parement en divers matériaux : terre cuite, béton (parfait pour l’extérieur), pierres reconstituées, plâtre (grand choix de style car très facile à travailler mais réservé à l’intérieur), bois recyclé,…
Le bardage bois
Composé de lames de bois, ce choix est avant tout esthétique. Son prix pourra varier du simple au double selon le bois choisi. La pose sera également un atout pour créer un style : horizontale, verticale ou oblique. Choisir le bardage bois signifie s’occuper de l’entretien du bois par la suite. Si vous aimez l’aspect sans vouloir cette contrainte, optez pour un bardage imitation bois.
Le bardage PVC
Composé de lames en PVC ou en composite, il peut imiter les matériaux ou rester uni avec plusieurs couleurs à choix. Sa tenue dans le temps est excellente et sans entretien. Il est de plus le bardage le moins coûteux.
Existent également les bardages en pierres, tuiles, briques, ciment ou depuis peu pour les habitations, métalliques. Dans tous les matériaux, les bardages permettent d’isoler par l’extérieur.
La pierre
Ce revêtement très esthétique est le plus cher. Son prix variera selon le type de pierre (granit, pierre taillée,…) et le mode de pose sélectionné.
Le mur végétal
Ce jardin vertical accroché sur un pan de mur commence à faire une timide apparition dans les habitations individuelles.
Tout comme pour les façades extérieures, le choix du revêtement des murs intérieurs est vaste. On peut ainsi déterminer selon chaque lieu de vie le style que l’on souhaite y apporter en tenant compte des contraintes de la pièce (notamment en termes d’humidité ou de risques de salissure) et de son budget.
La peinture murale
La peinture est incontournable dans la déco intérieure. Proposée en diverses matières et couleurs, elle offre de plus le choix de sa finition selon l’effet désiré mais également ses propriétés :
- mate (dissimule les imperfections des murs, non lessivable) ;
- brillante (apporte de la luminosité et par cet effet agrandi la pièce. A appliquer sur une surface totalement lisse) ;
- satinée (polyvalente, elle réfléchit légèrement la lumière et s’entretient facilement).
Dans la cuisine et les salles de bain aussi les murs peuvent être peints pour autant que la peinture soit résistante, lavable (possibilité de passer un petit coup d’éponge humide) voire lessivable (possibilité de frotter avec un produit lavant) et conçue spécialement pour les pièces humides. Pour ces pièces, la finition satinée est recommandée.
L’enduit décoratif
Vous hésitez entre la sobriété de la peinture et une matière plus élégante ? Alors l’enduit décoratif est votre réponse : tout en protégeant les murs il apporte de l’esthétisme en imitant le marbre, la pierre, la brique, le béton ou le tissu. Attention, ce matériau craignant l’eau il convient d’en choisir un plastique et lessivable suivant sa destination.
Le papier peint mural
De retour dans nos intérieurs après une période d’absence car on considérait comme vieillot ce revêtement permettant de masquer facilement les défauts des murs, il nous offre désormais des motifs modernes et une matière résistante.
Il existe plusieurs sortes de papiers peints dont le vinyle qui est résistant et imperméable grâce à sa couche de PVC et l’intissé qui est très épais donc plus solide et avec une meilleure capacité de camouflage des défauts du mur. Ce dernier est plus facile à poser que le papier peint vinyle.
Certains sont à présent lavables et lessivables.
Le carrelage mural
Traditionnel et pratique, ce matériau résiste très bien à l’eau, aux taches et à l’usure tandis que son entretien est très facile. Son principal inconvénient vient de ses joints qui ont tendance à s’encrasser rapidement.
Comme le papier peint, le carrelage a su se renouveler et se décline désormais en une multitude de tailles, motifs, couleurs et finitions. Pour donner une sensation de volume et de modernité, les grands carreaux sont conseillés.
Le lambris mural
Une grande sélection de lambris permet de personnaliser son mur : dimensions diverses, grand choix d’essences (hêtre, érable, chêne,…) et variations dans les finitions : naturel, ciré, peint, vernis ou encore lasuré. Il faut cependant veille à ne pas revêtir entièrement une pièce de lambris ce qui aurait tendance à la rendre plus petite. Ce revêtement à l’avantage de nous permettre d’isoler un mur existant en même temps que l’on prépare sa pose.
Delphine Bec
Sources :
ooreka.fr
www.cotemaison.fr
www.cuisinity.com
www.leroymerlin.fr
par Mistral | Mar 28, 2018 | Actualités
C’est le printemps !
A peine le temps de se réjouir des jours qui s’allongent et des premiers rayons de soleil printaniers que vous vient déjà l’association printemps – nettoyage.
Mais d’où vient cette tradition ?
Il semblerait que la coutume remonte à l’époque des poêles à bois. Nos ancêtres effectuaient un grand nettoyage de leur intérieur avec toutes les fenêtres ouvertes une fois la période de chauffe terminée pour éliminer les résidus de suie accumulés dans les recoins. La tradition est restée d’ouvrir les fenêtres pour laisser sortir les poussières accumulées durant l’hiver.
Elle existe également dans de nombreuses cultures :
- les Chinois nettoient à fond leur demeure lors du passage à la nouvelle année (qui a lieu à la fin de l’hiver) pour démarrer l’année sous de bons auspices,
- les Juifs effectuent un nettoyage rituel lors de leur Pâque pour éliminer toute trace de levain et de miettes de pain,
- les Bulgares brûlent les ordures issues de leur maison la veille de la nouvelle saison,
- les Suédois et les Russes parent leurs fenêtres de rideaux colorés et de fleurs.
Dans chaque culture ce rituel est censé offrir une sensation de purification et de renouveau. D’ailleurs, l’arrivée des beaux jours nous donne naturellement envie d’air frais et de nouveauté.
Quelle que soit la raison pour laquelle vous décidez de vous lancer dans ce grand ménage, cela ne doit en aucun cas être vu comme une lourde tâche qui gâcherait votre début de saison !
En effet, en plus du bienfait pour vos yeux (quelle belle maison rangée !) et pour votre corps avec ce renouveau d’hygiène environnementale, il est prouvé que ranger et laver nettoie également les idées noires. Eh oui, un grand nettoyage est bénéfique sur le plan moral. Nous avons ainsi l’impression de repartir sur de bonnes bases, d’aller vers l’amélioration.
Alors pour que cette tâche soit un réel moment positif on s’organise correctement avant de commencer :
- Avant tout, désencombrer
Rien ne sert de vouloir nettoyer et ranger si l’on ne trie pas avant les objets qui trainent là sans servir depuis des années.
Pour cette première partie inspirons-nous de la tendance au minimalisme. De plus en plus présente, vous en avez sûrement déjà entendu parler. Pourtant, si vous l’avez testée, vous aurez remarqué combien il n’est pas évident d’y arriver et de garder ensuite sa maison rangée. Voici donc quelques conseils :
- le faire de manière réfléchie en pensant à son mode de vie, ses envies, et la place que l’on accorde aux objets dans le quotidien. Seule la prise de conscience permettra que la maison ne se remplisse pas aussitôt.

- se débarrasser du superflu, du non-utilisé-depuis-des-années, du cassé et des objets incomplets, pièce par pièce. On réfléchit ensuite au moyen d’organiser son rangement avec ce qui reste ce qui nous permettra souvent de ne pas acheter de nouvelles boites ou étagères de rangement et même de se débarrasser de quelques-unes.
- ne pas tomber dans le piège du « au cas où ». Une fois votre décision prise, tenez-vous-y. Si un objet n’a pas servi durant plusieurs années il y a peu de risque que vous en ayez subitement besoin.
- ne sous-estimez pas la tâche au risque d’être découragé et de tout abandonner. Désencombrer prend du temps. Autant y consacrer une semaine par pièce et le faire dans la bonne humeur.
- continuez sur votre lancée ! Une fois la maison triée la satisfaction peut faire oublier les sacs et cartons à donner, vendre et jeter stockés dans votre cave ou votre garage. Temporairement pensez-vous ? Mieux vaut s’y mettre tout de suite afin que la maison soit vraiment allégée.
Vous avez fini ? Ou vous débutez ! Car il y a toujours de nouvelles choses qui vont arriver dans votre maison et l’encombrer à nouveau. De plus, le superflu est subjectif. Il se pourrait donc bien que vous y preniez goût et que cette tâche ne soit jamais complètement finie…
- Préparer le terrain
On ouvre les fenêtres pour aérer, on déplace les meubles et on enlève les bibelots afin d’avoir une place nette et vide pour un nettoyage complet.
- Prendre de la hauteur
Même si on serait tenté de commencer par autre chose, la logique veut que le plafond soit le premier propre.
On dépoussière le plafond puis les murs à l’aide d’un plumeau. Si besoin, les murs peuvent en plus être lavés à l’eau et au savon (en s’assurant que le papier peint soit lavable et qu’il n’y a pas de résidu de poussière). On passe ensuite aux fenêtres qu’on veillera à nettoyer toujours dans le même sens et aux rideaux qu’on enlèvera pour les laver à la machine.
- La cuisine
Une des étapes les plus fastidieuses !
On vide et dégivre réfrigérateur et congélateur et on les lave. On nettoie les plaques de cuisson et le four, on lave et détartre les cafetières et les bouilloires, sans oublier de désinfecter la poubelle et de dégraisser la grille de la hotte. Enfin, on vide tous les placards pour trier les ustensiles et la nourriture et réorganiser le tout.
- Les salles de bain
En plus du nettoyage habituel on tente de faire partir les taches récalcitrantes de tartre, nettoyer les joints de carrelage, déboucher les canalisations et les désodoriser. Ce sera également l’occasion de trier les médicaments.
- Les chambres
On nettoie la literie et on aspire le sommier et le matelas afin d’éliminer les acariens. Après avoir laissé les matelas une journée à l’air libre on les remet en effectuant une rotation (tête-pieds, droite-gauche).
- Les pièces à vivre
On aspire et lave fauteuils et canapés, on nettoie et dépoussière chaque meuble, de l’intérieur à l’extérieur et avec soin mais sans eau ni détergent, les appareils électroniques (téléphone, ordinateurs, télévision).
- Les sols
En règle générale le duo aspirateur-serpillère suffit pour tous les types de sol. Les tapis quant à eux pourront être apportés au pressing ou lavés-maison par une shampooineuse. Attention cependant à toujours tester cette méthode sur un coin peu visible du tapis.
Et pour terminer, voici les 5 règles d’or du nettoyage de printemps :
- Les produits nécessaires sont listés (on évite ainsi de se rendre compte en plein ménage qu’il nous manque un essentiel)
- Toute la famille y participe (en répartissant les rôles selon les souhaits et bien entendu les capacités de chacun)
- Les tâches sont planifiées (les objectifs sont établis et on évite ainsi que l’un ne passe la poussière avant que l’autre n’ait secoué les coussins)
- Le soleil est de la partie (on l’a dit le nettoyage de printemps se fait les fenêtres ouvertes !)
- La motivation est entretenue (par exemple avec des pauses café-croissants, repas livré tout prêt,…).
Delphine Bec
Sources :
https://www.deco.fr/entretien-rangement
https://www.enviedeplus.com/maison/nettoyage/article/le-nettoyage-de-printemps
par Mistral | Mar 27, 2018 | Jumelles et mitoyennes
La Celebration 122 est une maison mitoyenne qui se caractérise par son aspect modulable. Vous pouvez opter pour 2 ou 3 niveaux, et pour des dimensions L ou XL. De nombreux aménagements intérieurs sont donc possibles.
Différentes variantes s’offrent également à vous et de nombreux extras sont disponibles : oriel, fenêtres d’angle, lucarnes, etc.
Cette maison peut-être construite avec un sous-sol si vous le désirez.
Nombre de pièces : 4.5 ou 5.5 (voire 6.5)
Surface brute : dès 149 m²
Surface nette: dès 122 m²
Surface au sol : dès 74.50 m²
Forme du toit : plat, 1 ou 2 pans
Pente du toit : 1°, 5°, 25° ou 38°