par Mistral | Nov 11, 2013 | Actualités
Première parasismique : avec le soutien de l’Ecole d’ingénieurs de Fribourg et son imposant banc d’essai simulant un séisme, un bureau montheysan a testé la résistance de panneaux de construction en bois. Résultats détonnants.
Plutôt roseau que chêne !
Soumises aux pires contraintes, nos constructions de bois basiques plient, mais ne rompent pas. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour leurs occupants. Telles sont les conclusions d’une large étude expérimentale que vient de terminer le bureau montheysan Kurmann & Cretton S.A.
Ces spécialistes des études parasismiques se sont associés à l’Ecole d’ingénieurs de Fribourg pour mener à bien cette expérience et combler ainsi une lacune. Car si les vertus de ce matériau utilisé depuis des millénaires dans la construction sont connues, le comportement d’éléments de structures en bois – telles que les parois stabilisatrices – n’est, lui, pas encore totalement maîtrisé sous charge sismique.
« Jusqu’ici, la norme SIA ne fournissait que peu d’informations ou de règles de dimensionnement pour la réalisation d’une construction parasismique en bois », a constaté Roberto Peruzzi. D’où la volonté de cet ingénieur montheysan et de ses collègues d’apporter des réponses aux professionnels de la filière bois. « Notre bureau et l’entreprise de charpente Amédée Berrut SA à Collombey ont mis les moyens humains et financiers pour approfondir ces connaissances. »
Histoire de mettre un maximum d’atouts dans leurs recherches, les deux partenaires chablaisiens se sont donc associés à l’Ecole d’ingénieurs de Fribourg. Pour deux bonnes raisons : tout d’abord la compétence du groupe « matériaux et innovations » dirigé par les professeurs René Suter et Andrea Bernasconi ; ensuite, la qualité des infrastructures de l’établissement fribourgeois. « L’école possède ainsi une machine imposante qui permet de simuler des séismes à l’aide de vérins qui présentent une capacité de pression horizontale de l’ordre de 50 tonnes. » Amplement suffisant pour soumettre ces panneaux de bois aux pires contraintes et mesurer leur capacité de résistance.
Pour mener à bien cette campagne expérimentale et ces essais « statiques-cycliques », l’entreprise Berrut a construit et fourni cinq parois en ossature bois de 5 mètres de longueur sur 2,5 mètres dont une « représentait deux étages d’un bâtiment, séparés par la poutraison d’un plancher ». Du matériel similaire à celui utilisé dans la construction courante et qui a donc été tordu dans tous les sens pour mesurer son comportement en cas de séisme. Résultat de ces tests effectués en grandeur nature : « Le bois a plié mais n’a pas rompu. Nous avons maintenant l’assurance que ce matériau offre de belles perspectives de résistance en cas de séisme, même pour des bâtiments de trois à quatre étages. »
Un enseignement qui vaut son pesant en francs sur un marché prometteur. Collaborateur au bureau Kurmann & Cretton, Alexandre Schmid estime en effet que 40% des villas et autres maisons individuelles construites dans notre canton sont en bois. « Et sur cette part, plus de 70% de ces bâtisses utilisent le système de construction en panneaux OSB que nous avons testé. Au détriment de la réalisation en madriers ou en rondins, plus chère… »
Le Valais exposé
Le Valais est la région de Suisse la plus exposée au danser sismique. Selon la norme SIA 261, notre canton serait exposé à un séisme majeur – de magnitude 6 à 6,5 sur l’échelle de Richter- avec une période de retour de 475 ans. Depuis le XVIe siècle, le Valais a d’ailleurs connu pratiquement tous les 100 ans une telle catastrophe. Avec par exemple un séisme de magnitude de 6,1 à Sierre en 1946 et de 6,4 à Viège en 1855.
En l’absence de loi sismique fédérale, l’Etat du Valais a pris les devants il y a cinq ans en se dotant d’une loi cantonale sur les constructions et son ordonnance. Toute nouvelle construction doit ainsi être réalisée selon les normes SIA. Concrètement, la protection parasismique implique la mise en place de refends dans chaque direction. Pour sécuriser une villa de 1000 m2, le surcoût a été estimé à 5000 francs. Pour les immeubles de deux étages sur rez et plus, ces refends parasismiques doivent être continus sur toute la hauteur du bâtiment. Pour un immeuble de 5000 m3, il faut compter avec un surcoût d’environ 30 000 francs. Lors d’une transformation, une vérification du bâti existant est exigée.
(article du quotidien Le Nouvelliste du 10 août 2009)
par Mistral | Oct 22, 2013 | Actualités
Coup de projecteur sur le montage d’une villa Mistral Construction dans le Chablais.
Si votre futur voisin a fait le choix de construire une maison avec notre entreprise, et que vous décidez de vous absenter de votre domicile pendant quelques jours afin de rendre visite à votre famille ou à des amis, ou pour un court séjour à l’étranger, il se pourrait bien que vous ayez une grosse surprise à votre retour!
Le chantier sur le terrain situé à proximité de votre habitation aura en effet connu quelques petits changements… La dalle qui était posée sur la parcelle en question aura laissé la place à une villa montée en moins de 48 heures! Non, vous ne rêvez pas, et ce n’est pas non plus le nouveau tour de magie de David Copperfield.
Alors si vous avez raté cela, voici un petit flashback…

Jour 1 :
7h30 Les échafaudages et la grue sont en place et le premier camion de Bien-Zenker arrivé. Il contient les murs intérieurs et extérieurs du rez. De quoi occuper les monteurs pour la matinée ! Cette maison comprend un sous-sol en béton sur la moitié de la maison et un radier sur l’autre moitié. Cette partie de la construction a été faite durant le mois précédent le montage par une entreprise suisse.

8h00 Les monteurs démarrent la pose par les façades extérieures du rez, notamment celles contenant la porte d’entrée de la maison. Les fenêtres, stores, tablettes de fenêtres et porte d’entrée sont déjà montés sur les éléments de façade en usine.
Petit à petit, le rez-de-chaussée prend forme…

14h00 Le rez-de-chaussée est complètement monté, murs intérieurs et extérieurs, et la pose de la dalle du premier étage est en cours. Les clients de passage sur le chantier sont ravis de pouvoir visiter le rez de leur maison et voir les espaces définis des différentes pièces. Leur rêve devient réalité, sous leurs yeux. Il n’y avait encore rien ce matin, et voilà déjà le séjour, salle à manger, cuisine et le bureau qui prennent forme.

Le reste de l’après-midi permet aux monteurs de terminer la dalle du premier étage et se préparer pour le 2ème étage et d’installer l’escalier en bois et sa main courante. L’escalier est livré monté et sera simplement glissé dans l’espace qui lui est voué par la grue.

Jour 2
7h30 Le deuxième camion contenant les murs intérieurs et extérieurs du premier étage est sur place ; le montage peut continuer…

Même principe que la veille, les monteurs s’attaquent tout d’abord aux façades extérieures de l’étage, mettant en place les éléments avec les fenêtres, puis les éléments de séparation intérieures des chambres et de la salle de bain.

Les murs des salles d’eau sont constitués de panneaux de plâtre qui sont verts, contrairement aux autres pièces, car ils sont spécialement traités pour les pièces humides.

9h30 La maison commence gentiment à ressembler au résultat final.

11h00 Les monteurs ont déjà terminé le montage des murs extérieurs du premier étage et sont en train de faire le montage des murs intérieurs, notamment les murs des chambres.

14h00 Les pignons de la façade sont posés et le montage de la charpente du toit peut commencer.

Les éléments comprennent lattages et contre-lattages ainsi que l’étanchéité. Il ne restera ensuite qu’à poser les tuiles et les gouttières pour terminer la toiture. Dans le cas de cette villa, nous avons également des panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire qui seront posés en même temps que les tuiles.


Fin du 2ème jour, la villa est montée complètement et hors d’eau. A l’intérieur, les électriciens ont déjà posés tous les tubes électriques et commencé à tirer les câbles. Les autres corps de métier pourront ensuite, en quelques semaines, faire les finitions intérieures (chape, revêtement de sol, faïence, équipement sanitaire, cuisine, etc.).

par Mistral | Sep 28, 2013 | Actualités
Certification DGNB : de l’OR pour Bien-Zenker !
La société allemande pour la construction durable (DGNB) a désigné Bien-Zenker comme étant la première entreprise d’Allemagne à construire des maisons individuelles en prônant le développement durable.
La remise des prix a lieu aujourd’hui à Münich.
Les propriétaires de fonds d’investissement et d’immeubles changent de perspectives : la construction durable et certifiée est de plus en plus au centre de leurs préoccupations.
Cette prise de conscience du secteur du bâtiment se traduit par des constructions dont la valeur est plus stable, qui sont plus adaptées aux usagers et sans danger pour l’environnement, le tout avec des coûts d’exploitation et d’entretien de plus en plus bas.
La DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen e. V. : Société allemande pour la construction durable) a donc développé un label de qualité pour la planification et l’évaluation de constructions durables.

par Mistral | Sep 27, 2013 | Actualités
Dans le courant du mois d’août, nous avons remis les clés d’une nouvelle villa Mistral Construction dans le district de Nyon.
Il s’agit d’un projet personnalisé, inspiré de deux modèles de villa au niveau des plans : une grande dose de la Concept-M 172 et une pincée de l’Evolution 136.
Un sous-sol complet (avec accès également par un escalier extérieur), un grand espace cuisine/living, 5 chambres/bureau, 3 salles d’eau, un grand balcon/terrasse d’environ 20 m2 pour admirer la magnifique vue sur le Lac et les Alpes, ainsi que des combles : de quoi ravir les heureux propriétaires!
Ajoutons à cela un garage double avec toit à 2 pans.
Toute l’équipe de Mistral est heureuse d’avoir réalisé cette maison et nous souhaitons aux nouveaux propriétaires le meilleur pour la suite.
Cliquez ici pour voir les photos de la villa
Sur la parcelle située juste au-dessus, nous proposons un très beau projet de construction :
Cliquez ici pour voir l’annonce
par Mistral | Sep 25, 2013 | Actualités
L’IMMEUBLE « STADTHAUS, MURRAY GROVE » À LONDRES (ROYAUME-UNI):
Le plus haut bâtiment d’habitation en bois du monde!
Les réalisations en bois de quatre à six étages deviennent de plus en plus courantes en Europe. Plus rares sont les constructions qui vont au-delà, comme l’immeuble de sept niveaux construit en Allemagne, à Berlin. Mais ici, nous sommes dans le record, et à plusieurs titres. Tout d’abord par la hauteur, car cet édifice s’élève sur neuf étages ; mais aussi par le délai et le coût de sa fabrication.
Au nord-est de Londres, dans une zone fortement urbanisée, la résidence de Murray Grove offre, depuis octobre 2008, vingt-neuf appartements, dont un tiers affecté à l’habitat social comme l’impose la réglementation anglaise. Les appartements s’orientent autour d’un noyau central, selon une structure en nid-d’abeilles. Conçue par le cabinet londonien d’architectes Waugh Thistleton, cette réalisation a demandé une collaboration très poussée entre concepteurs, ingénieurs structures et le fabricant du matériau bois, des panneaux massifs contrecollés venus d’Autriche. C’est au prix de nombreuses rencontres, de tests et de remises en cause que cet ouvrage a pu être construit quasi uniquement en bois : les murs porteurs, les planchers, les escaliers et la cage d’ascenseur. Seul le premier étage, qui héberge de nombreux commerces, est en béton tandis que la façade est agrémentée de panneaux bois-ciment.
Au moment du chantier, les panneaux en bois massif contre- collé ont été livrés largement préfabriqués, ils comprenaient déjà les fenêtres, les portes et les ouvertures pour passer les gaines techniques. Ces panneaux, d’une taille allant jusqu’à 13 mètres, arrivaient selon une chronologie prédéterminée pour une pose immédiate.
Seulement quatre charpentiers ont suffi pour réaliser les huit étages en bois, et ce, en neuf semaines !
Une telle technique de construction est particulièrement pertinente dans un environnement à forte densité de population : elle génère peu de bruit et peu de déchets.
Préoccupation souvent associée aux bâtiments bois : l’acoustique. Les panneaux massifs apportent une bonne réponse car ils ont une densité relativement élevée. Autour de leur âme structurelle, l’acoustique est gérée par les couches supplémentaires qui sont ajoutées. Grâce aux planchers flottants et aux plafonds suspendus, l’atténuation acoustique dépasse largement la réglementation britannique (58 – 60 dB). ❖
Vue globale sur le projet en cours de construction avec, en tout et pour tout, la présence d’une unique grue sur le chantier – Photo : © Will Pryce

Une réflexion globale autour des enjeux environnementaux
Si cette réalisation est exceptionnelle par sa hauteur, elle l’est tout autant par les efforts de ses concepteurs en faveur d’une réduction de l’impact environnemental de l’architecture. S’inscrivant dans la logique du développement durable, les architectes Waugh Thistleton ont construit un bâtiment en prenant en compte l’ensemble de son cycle de vie.
Pour sa construction, les concepteurs ont privilégié le bois car c’est un matériau naturel, renouvelable, qui stocke le carbone.
En comparant les différentes techniques de construction pour réaliser un tel ouvrage, il est apparu aux architectes que l’utilisation du béton, un volume d’environ 950 m3, aurait émis dans l’atmosphère quelque 68 tonnes de carbone. Le même calcul, appliqué aux 120 tonnes d’acier nécessaires, donne un résultat de 57 tonnes de carbone dispersées dans l’air. Avec les 830 m3 de bois présents dans cet immeuble, ce sont 181 tonnes de carbone qui sont stockées, de manière permanente. En travaillant le bois, on émet très peu de carbone, le bilan reste largement positif.
Autre élément, il met en exergue la possibilité de valorisation du bois, à toutes les étapes de sa transformation. Les panneaux en bois massif sont fabriqués en utilisant une colle non toxique. Les déchets de bois, ou de panneaux, servent d’énergie pour l’usine de fabrication (en Autriche), qui y puise son propre chauffage, ainsi que pour deux villages voisins, qui en bénéficient également. Ultime attention, durant sa vie, le bâtiment a été conçu pour être faiblement consommateur en énergie. Et au moment de sa déconstruction, celle-ci sera aisée et peu énergivore. D’ailleurs les panneaux bois pourront être recyclés ou servir de combustible pour des besoins de chauffage.
Il s’agit là d’une nouvelle philosophie de la construction, adoptée depuis quelques années par le cabinet Waugh Thistleton, qui, suite à ses recherches sur l’utilisation en structure du bois massif, s’est détourné de matériaux comme le béton et l’acier.
Ci-dessous, l’intérieur d’un appartement, travaux achevés – Photo : © Will Pryce

Ci-dessous, la façade composée de 5 000 panneaux en trois couleurs – Photo : © Will Pryce

Années de construction : 2008-2009
Durée des travaux : 2 mois pour la partie bois
Surface (SHON) : 9 niveaux 300 m2 chacun
par Mistral | Sep 12, 2013 | Actualités
Envie d’une villa de plain-pied, que ce soit pour des raisons pratiques ou esthétiques, le modèle Concept-M 100 est fait pour vous.
Cette charmante maison en ossature bois est disponible avec une toiture plate ou à 4 pans. Il est possible de prévoir une mezzanine à l’étage en cas de toit plat.
Différentes variantes et extras sont proposés, tels que garage, jardin d’hiver, oriel. Cela vous permettant de construire la maison de vos rêves.
Dès 100 m2 de surface nette habitable dans sa version de base, un système de « rasters » (modules supplémentaires de parois) vous offre la possibilité d’agrandir les dimensions de la villa et ainsi bénéficier d’une plus grande surface.
Soucieux de répondre à vos attentes et besoins, nous proposons également cette maison avec sous-sol.
Vous trouverez les plans détaillés et les variantes possibles sur la fiche complète de ce modèle.

Concept-M 100